[vc_row el_id= »intro »][vc_column][vc_column_text]Ce (gros!) dossier rassemble des informations pour mieux comprendre la douleur, en particulier les dernières données scientifiques. Celles-ci ont beaucoup évolué au cours des 20 dernières années. Il s’agit notamment d’approches qui prennent en compte l’individu dans sa globalité. Ainsi des facteurs physiques mais aussi sociaux, psychologiques, émotionnels sont intégrés.

Nous parlons aussi de ce qui peut faire que la douleur devienne chronique. Nous évoquons le lien entre le corps l’esprit et les troubles psycho-physiologiques (PPD).

Enfin nous discutons de comment la douleur est perçue dans d’autres approches et cultures, la médecine orientale par exemple. Nous nous interrogeons sur ce qu’elle représente pour nous individuellement. Quels sont nos différentes manières de l’appréhender, de l’envisager, de l’écouter. Nous ouvrons des pistes de réflexion, discutons de nos croyances et en quoi elles nous sont utiles. Chacun peut y donner son avis, témoigner avec esprit critique et tolérance.

Une idée qui rassemble beaucoup de concepts, que ce soit par l’approche scientifique ou  holistique est que la douleur est un message du corps : un signal d’alerte d’un danger.[/vc_column_text][vc_column_text css= ».vc_custom_1620950566424{padding-top: 50px !important;padding-right: 50px !important;padding-bottom: 50px !important;padding-left: 50px !important;background-color: rgba(128,231,214,0.17) !important;*background-color: rgb(128,231,214) !important;} »]

Ecouter le message de la douleur

La douleur nous indique que quelque chose ne va pas, mais pas forcément/seulement un dégât dans nos tissus (ancienne croyance de la “médecine occidentale”). C’est un mécanisme de survie, pour nous protéger d’un danger physique ou mental /social.

Comprendre la douleur, écouter son message peut donc être très utile, par exemple pour se soigner s’il y a une blessure physique. Mais il peut s’agir aussi de modifier un environnement ou un fonctionnement toxique ou encore comprendre des émotions qui amplifient le ressenti de la douleur. Les émotions pénibles ne seraient-elles pas des douleurs psychiques, une autre signal d’alerte à écouter ?[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space height= »100 px »][vc_column_text]

L’approche Bio-Psycho-Sociale de la douleur

[/vc_column_text][vc_single_image image= »2277″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]La douleur que nous ressentons est toujours produite par notre cerveau, qui intègre en permanence de nombreux facteurs (biologiques, psychologiques et sociaux) pour décider de l’intensité et de la durée de cette douleur. Selon les neurosciences (lien vers notre dossier Comprendre la douleur), la douleur est comme un signal d’alarme qui a pour but de nous protéger d’une menace. De nombreuses parties de notre système nerveux autonome et de notre cerveau interviennent dans ce processus inconscient sur lequel nous n’avons pas de contrôle direct.

Mais ce signal d’alarme est souvent déréglé dans la douleur chronique, il est devenu hypersensible et nous surprotège. Nous pouvons avoir alors un impact indirect sur notre douleur en modifiant peu à peu le fonctionnement de notre cerveau, en l’entrainant à juger avec plus de justesse les dangers de notre vie et en le rassurant.

Nous vous présentons différents outils pour diminuer notre souffrance, nos « pièces de puzzle ». A chacun de prendre dans toutes les pistes proposées celles qui lui parlent le plus en ce moment, avec l’espoir qu’elles pourront l’aider à vivre mieux au quotidien. Le site Couleurs Chroniques comprend trois grands dossiers correspondant chacun à l’un des domaines Bio / Psycho / Social, plus un dossier « Comprendre » essentiel pour la mise en œuvre et l’efficacité de ces outils.[/vc_column_text][vc_tta_tabs active_section= »1″ css_animation= »none »][vc_tta_section title= »Bio » tab_id= »1613357036596-1d459c98-3762″][vc_column_text css= ».vc_custom_1616385719959{border-radius: 1px !important;} »]

Bio : Facteurs physiques / biologiques

Des facteurs physiques interviennent bien sûr dans la production de la douleur, en particulier dans la douleur aigue où ils sont souvent prépondérants. Il y a en premier les informations remontants de toutes les parties de notre corps sur d’éventuels dégâts et lésions dans nos tissus (nocicepteurs…). Mais d’autres facteurs peuvent aussi avoir un impact : notre fatigue, le manque d’exercice physique, des carences alimentaires, le manque de sommeil, les tensions musculaires produites par le stress, des changements hormonaux, une infection / inflammation…

Des traitements médicamenteux ou chirurgicaux, mais aussi une meilleure « hygiène de vie », des techniques de relaxation et d’apaisement, être plus à l’écoute de notre corps et de nos besoins physiques, ou encore certains exercices physiques… Tout cela peut nous aider. Surtout si on a intégré que l’essentiel est d’apaiser notre système nerveux pour qu’il ne surréagisse pas à des facteurs physiques qui ne présentent pas de vrai danger pour nous.[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »Psycho » tab_id= »1613357036676-5b5eea65-49cb »][vc_column_text]

Psycho : facteurs psychologiques

Ces facteurs prennent souvent une place de plus en plus importante quand la douleur devient chronique, c’est à dire qu’elle dure depuis plus de 6 mois, voir des années. C’est le fonctionnement même du système de production de la douleur par le cerveau qui est alors modifié. L’approche psychologique devient alors essentielle pour modifier ce fonctionnement et les conditionnements qui en découlent (les déclencheurs sans danger réel).

Des émotions comme la peur ou la colère, l’anxiété, le stress que nous ressentons peuvent avoir un impact sur notre ressenti de la douleur et augmenter notre souffrance. Certains fonctionnements peuvent aussi l’entretenir (perfectionnisme, oubli de ses besoins, mauvaise gestion de son énergie/épuisement, addictions, kinésiophobie…). Tout ce qui met notre système nerveux en alerte peut alors aggraver notre douleur, comme une alarme déréglée qui sonnerait à la moindre alerte, même bénigne.

Inversement, changer son état d’esprit et ses perceptions, apprendre à s’apaiser et à lâcher prise, peut réduire notre souffrance. La manière dont nous percevons notre douleur est particulièrement importante. On sous-estime souvent l’effet négatif de se crisper sur elle, de la voir comme une ennemie qui occupe toutes nos pensées, nous obsède et nous angoisse. Au contraire calmer notre système nerveux, lui faire comprendre qu’il n’y a pas de danger réel, peut avoir un énorme effet bénéfique.

Ainsi la neuroplasticité du cerveau rend possible de modifier certains de nos fonctionnements toxiques sur le long terme, et surtout les mécanismes surprotecteurs inconscients de notre système nerveux. L’aide d’un thérapeute formé à l’approche BioPsychoSociale peut aussi apporter un soutien supplémentaire.[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »Social » tab_id= »1613357040616-e57372e4-22c2″][vc_column_text]

Social

Les facteurs sociaux regroupent à la fois les tensions dans notre famille et notre emploi, les relations conflictuelles ou toxiques, les pressions et exigences extérieures qui peuvent mener au surmenage, et tout ce que notre cerveau peut percevoir comme menaçant dans notre environnement. Plus généralement la manière dont la société et notre entourage reconnaissent ou non notre douleur chronique peut aussi avoir un impact : manque de compréhension et de soutien, culpabilisation, repli sur soi, handicap pour un emploi, la réponse inadaptée du système médical, la perte de sens de notre vie.

Un environnement bienveillant, être entouré de personnes qui nous soutiennent, continuer à avoir des projets et des activités (adaptés à notre situation), une vie qui a du sens : tout cela peut impacter positivement notre ressenti de la douleur, et surtout comment nous vivons avec.

Le plus important est de retourner à la vie, que la douleur y prenne le moins de place possible, et de rassurer notre système nerveux que c’est réellement bon pour nous, et surtout pas aussi dangereux qu’il le croit ![/vc_column_text][/vc_tta_section][/vc_tta_tabs][/vc_column][/vc_row][vc_row disable_element= »yes »][vc_column][vc_column_text]

Sommaire

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[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row disable_element= »yes »][vc_column width= »1/4″][vc_single_image image= »110″ alignment= »center »][vc_btn title= »Les dernières données scientifiques » color= »info » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23!%2Fscience||| »][/vc_column][vc_column width= »1/4″][vc_single_image image= »111″ alignment= »center »][vc_btn title= »Quand la douleur devient chronique » color= »info » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23!%2Fchronique||| »][/vc_column][vc_column width= »1/4″][vc_single_image image= »345″ alignment= »center »][vc_btn title= »Traitements et médicaments » color= »info » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23!%2Ftraitements||| »][/vc_column][vc_column width= »1/4″][vc_single_image image= »1408″ alignment= »center »][vc_btn title= »Psychologie de la douleur » color= »info » align= »center » button_block= »true » link= »url:%23psychologie||| »][/vc_column][/vc_row][vc_row disable_element= »yes »][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »94″ alignment= »center »][vc_btn title= »Le lien corps / esprit » color= »info » align= »center » button_block= »true » link= »url:%23mindbody||| »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »411″ alignment= »center »][vc_btn title= »Maladies » color= »info » align= »center » button_block= »true » link= »url:%23maladies||| »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »84″ alignment= »center »][vc_btn title= »Autres approches de la douleur » color= »info » align= »center » button_block= »true » link= »url:%23autres||| »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »science » css= ».vc_custom_1590543506287{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_separator color= »black » style= »double »][vc_single_image image= »110″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]

Les dernières données scientifiques pour comprendre la douleur

[/vc_column_text][vc_column_text]

Pendant longtemps, la médecine occidentale a vu la douleur uniquement comme le signe d’une lésion corporelle à soigner, comme l’explique cet article.

Mais au cours des 20 dernières années, il est apparu de plus en plus clairement que de nombreux autres facteurs interviennent dans l’intensité de la douleur produite. La douleur est un mécanisme de survie destiné à nous protéger, un signal produit au niveau de notre cerveau et de notre système nerveux. L’intensité de ce signal dépend bien sûr des informations envoyées par les récepteurs de notre corps (Nocicepteurs). Mais elle dépend aussi de nombreux autres paramètres qui jouent un rôle bien plus important que nous le pensions auparavant. Ces paramètres englobent des domaines psychologiques, sociaux, émotionnels.

 

 

La nouvelle définition de la douleur

Le document suivant (lien original ici) donne la nouvelle définition « officielle » de la douleur. Il a été publié à l’été 2020 pour être à jour des dernières découvertes sur la douleur. C’est l’IASP (International Association for the Study of Pain : lien vers l’article complet ici) qui a été en charge de l’élaborer.

Voici donc la définition de la douleur : «Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle».

( “An unpleasant sensory and emotional experience associated with, or resembling that associated with, actual or potential tissue damage” )

Il indique clairement que « La douleur est toujours une expérience personnelle qui est influencée à des degrés variés par des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux ». (« Pain is always a personal experience that is influenced to varying degrees by biological, psychological, and social factors. »).[/vc_column_text][vc_single_image image= »1777″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]

Publications de neuroscientifiques reconnus

Les articles suivants rentrent plus en détail dans ces informations. Nous citons les neuroscientifiques qui publient sur ces sujets. Les conclusions de leurs recherches nous ouvrent des pistes pour mieux comprendre la douleur.

Cet article, sur Lorimer Moseley, un neuroscientifique australien résume bien l’idée générale des publications scientifiques actuelles.

On distingue souvent la douleur aigue, ponctuelle et la douleur chronique, dont nous allons justement parler maintenant.[/vc_column_text][ultimate_exp_section title= »Rigueur et humilité » icon= »icomoon-the7-font-the7-link-03″ new_icon= »icomoon-the7-font-the7-cross-02″][vc_column_text]Les connaissances scientifiques évoluent constamment. Il est important de rester prudent et humble face à une nouvelle « découverte ». Une seule publication ne peut pas être la preuve absolue d’une théorie aussi séduisante soit elle. Ce n’est que lorsque de nombreuses publications dans des journaux fiables viennent la reproduire et la corroborer que l’on peut commencer à la prendre au sérieux. Mais de nouvelles études peuvent toujours venir la remettre en question. La science avance par tâtonnements. Nos connaissances sont le fruit des travaux de recherche de toute une communauté de chercheurs passionnés et discrets.

Le fonctionnement d’un être humain est d’une complexité sublime et difficile à imaginer. Nous sommes très très loin de tout comprendre. Il faut se méfier des explications simplistes et des généralisations abusives.  En particulier de ceux qui donnent des « lois » pour tout expliquer ou vont dire « une étude à montrer que » sans la citer.

Pour aller plus loin, nous vous conseillons de regarder ces vidéos.

Etudier une publication scientifique

Un exemple d’erreur dans une publication

La « bonne » vulgarisation scientifique

Les vices cardinaux des scientifiques

Ces conseils ne devraient pas s’appliquer qu’aux scientifiques… mais à tous ceux qui publient des conseils ou évoluent dans la sphère des « médecines parallèles ».[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »chronique » css= ».vc_custom_1590543516191{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »111″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]

Comprendre quand la douleur devient chronique

On dit que la douleur devient chronique quand elle dure plus de 3 à 6 mois. C’est à dire plus longtemps que la durée normale de guérison d’une maladie ou d’une blessure. Elle peut être continue ou récurrente (plus de 15 jours par mois). Son intensité peut varier et être plus ou moins supportable.

La douleur chronique peut correspondre à une maladie chronique ou une lésion du corps qui ne se réparent pas. Celles-ci continuraient à faire des dégâts dans les tissus : accident, cancer, rhumatismes…

Cependant dans certains cas, c’est le système nerveux qui est devenu trop sensible et surprotecteur. Il a trop bien appris à produire de la douleur. Alors il continue alors que la cause physique n’est plus si dangereuse (Moseley). L’imagerie médicale (IRM) montre que cette douleur est aussi réelle qu’une douleur aigue. Elle n’est pas « dans la tête des malade » au sens seulement imaginaire.[/vc_column_text][ultimate_exp_section title= »En savoir plus » new_title= »Les troubles psycho-physiologiques » icon= »icomoon-the7-font-the7-plus-11″ new_icon= »icomoon-the7-font-the7-cross-02″][vc_column_text]

La douleur sur-protectrice

On peut aujourd’hui visualiser la douleur dans le cerveau et même suivre l’impact des thérapies par IRM. Un fait intéressant est qu’on peut voir que la douleur chronique active les mêmes zones du cerveau que la douleur aigue et les douleurs « émotionnelles » : tout est lié ! De nombreux facteurs psychosociaux viennent moduler cette douleur.

Les résultats des dernières recherches montrent que ce fonctionnement de surprotection est réversible. Ainsi on peut désapprendre peu à peu au cerveau à ne plus se mettre en alerte en permanence. (lien vers outils).

Il existe des tests pour savoir si votre douleur est surtout liée à un problème physique ou plutôt un fonctionnement surprotecteur de votre cerveau. On recherche alors à quel point les facteurs psychosociaux interviennent dans sa production (lien..). L’idée générale est de se demander si l’intensité de votre douleur varie en fonction de paramètres non physiques : émotions fortes, stress, anxiété, contrariétés dans votre vie…

Le Dr Schubiner est reconnu pour ses travaux sur ces troubles psycho-physiologiques => article sur cette vidéo très intéressante[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »traitements » css= ».vc_custom_1590543531439{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »345″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]

Traitements et médicaments

 

Selon le modèle bio-psycho-social de la douleur, l’intensité de notre douleur résulte de l’intégration de nombreux paramètres. Il faut donc bien sûr tenir compte des facteurs biologiques qui interviennent. Si un traitement ou un médicament peuvent être efficaces pour réparer / guérir la cause physiologique de la douleur, il faut évidemment les mettre en oeuvre en suivant les conseils médicaux.

Cependant dans de nombreux cas de douleurs chroniques qui durent depuis des années, les traitements médicaux n’ont pas réussi à nous guérir. Certains nous soulagent, rendent la douleur plus supportable et peuvent dont rester utiles. Mais souvent ils ne font qu’agir sur les symptômes. Ils ne traitent pas les causes.

Le gros problème est surtout les risques d’effets secondaires et de dépendance de ces traitements, qui peuvent s’avérer plus nocifs qu’utiles sur le long terme.

Les céphalées secondaires /rebond d’abus médicamenteux (lien..) et la crise des opioïdes en sont est des tristes exemples.

Une petite vidéo américaine sur le problèmes des opioïdes 

 

Dans ces articles, nous discutons des médicaments : pourquoi ne nous guérissent-ils pas de nos douleurs chroniques ? Comment fonctionnent-il? Quels sont leurs avantages (soulagement) et les risques (effet rebond, dépendance)?

 

 

Méthodes « alternatives »

Ostéopathie

Cette page destinée aux ostéopathes explique comment intégrer les données actuelles sur la douleur (modèle bio-psycho-social) pour une aide plus efficace.  En effet certaines des théories de l’ostéopathie sont fortement remises en question aujourd’hui. Cet article propose une réflexion intéressante et pragmatique pour une meilleure prise en charge des personnes souffrant de douleurs chroniques.[/vc_column_text][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »psychologie » css= ».vc_custom_1590543551544{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »1408″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]

Psychologie

Quelle que soit la cause initiale de la douleur chronique, l’aspect psychologique joue un rôle dans notre ressenti, notre souffrance. Quand cette douleur dure depuis des années, qu’elle est devenue un véritable handicap au niveau relationnel et social, très souvent la souffrance physique et la souffrance morale s’imbriquent et s’amplifient l’une l’autre.

On peut alors entrer dans un cercle vicieux de douleur => anxiété, stress, dépression => douleur plus forte. La douleur prend peu à peu de plus en plus de place dans nos vies, jusqu’à devenir centrale et tout assombrir. Dans le partie « outils« , nous donnons quelques pistes pour essayer de sortir de ce cercle vicieux. (lien).[/vc_column_text][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »mindbody » css= ».vc_custom_1590543561237{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »94″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]

Le lien corps/esprit

Aujourd’hui les dernières découvertes scientifiques et les approches holistiques “alternatives” se rejoignent sur le principe que la douleur est un messager, un signal d’alerte. Ainsi il faut considérer l’être humain dans son ensemble. Ne pas se contenter de traiter le corps, et donc s’intéresser aussi aux aspects psychologiques (émotions, traumas, anxiété) et sociaux (environnement, croyances…). Le corps et l’esprit sont étroitement liés et interagissent en permanence.

Ce lien entre le corps et l’esprit, nous en avons en fait plein d’exemples, dans notre quotidien :[/vc_column_text][ultimate_exp_section title= »Exemples de lien corps / esprit » icon= »icomoon-the7-font-the7-plus-05″ new_icon= »icomoon-the7-font-the7-cross-02″][vc_column_text]

  • la boule au ventre, les frissons quand on a peur
  • le rougissement, le cœur qui accélère … face à une émotion
  • les poings crispés dans la colère
  • les larmes quand on est triste – ou très heureux
  • le sport qui produit des endorphines et nous rend plus calmes, apporte du bien-etre
  • L’effet du soleil, de la nature sur notre moral – et inversement la morosité de la pluie, le temps gris
  • les tensions dans la mâchoire (on serre les dents !), les épaules quand on est stressé, inquiet, contrarié.
  • la fièvre ou un mal de tête qui nous rendent confus
  • chez les femmes, le SPM = Syndrome PréMenstruel provoqué par des variations hormonales a des répercussions à la fois sur le corps (mal de tête et autres douleurs, gonflement, fatigue) et l’esprit (irritabilité, déprime) => lien vers article sur Gaëlle Baldassari

[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][vc_column_text]

Les approches Mind/Body américaines

En voici un résumé, extrait de l’article  « Le JournalSpeak de Nicole Sachs – 1 »

  • Le corps et l’esprit sont étroitement liés.

La souffrance ou le plaisir de l’un a une répercussion sur l’autre. Souvent pour guérir l’un il faut aussi s’occuper en même temps de l’autre. La médecine conventionnelle qui ne s’occupe que des symptômes et des causes physiologiques oublie une part du problème. Nos émotions, nos croyances et nos pensées ont un impact sur notre corps.

  • La douleur est un système de défense, de protection.

C’est un signal envoyé par notre cerveau – ou plus globalement notre système nerveux – en réponse à un danger qu’il perçoit, et qui intègre des facteurs à la fois physiques, psychologiques et sociaux. C’est le modèle bio-psycho-social de la douleur, reconnu aujourd’hui par la communauté scientifique.

  • Très souvent lorsque la douleur devient chronique, c’est que ce système de défense s’est déréglé

Devenu surprotecteur, il est en alerte constante pour des raisons qui peuvent venir à la fois du corps et de l’esprit. Le corps a normalement une formidable capacité à se réparer seul et à fonctionné malgré des défauts. Si le signal de douleur est envoyé en permanence pendant des années, cette douleur est réelle mais le problème est plutôt à chercher du côté du système nerveux qui la produit. Il s’agit d’un mécanisme totalement inconscient, nous n’avons absolument pas à culpabiliser pour ce dysfonctionnement.

  • Pour calmer ce système de défense, il existe des outils variés et complémentaires, physiques et psychologiques.

En anglais on parle en particulier de « Brain Retraining », une sorte d’entrainement pour reprogrammer notre cerveau. Certaines de ces méthodes commencent à être validées scientifiquement. Ainsi cette publication scientifique de 2017 montre que la prise de conscience et l’expression des émotions (emotion awareness and expression therapy (EAET)) ont un réel impact positif sur le ressenti de la douleur (article à suivre). Ce sont donc aujourd’hui des méthodes qui sont étudiées sérieusement  : certaines théories commencent à être validées, d’autres rejetées. En tout cas c’est tout un domaine qui nous donnent l’espoir d’aller mieux.[/vc_column_text][vc_column_text]

Les effets Placebo et Nocebo

Dans la recherche médicale, le lien corps / esprit est connu en particulier dans l’effet Placebo (ou son opposé l’effet Nocebo). Pendant longtemps l’effet placebo a surtout été considéré par l’industrie pharmaceutique comme un problème pour prouver l’efficacité d’un médicament (obligation de faire les essais cliniques en double aveugle).

Mais aujourd’hui de plus en plus de recherches sont faites pour mieux comprendre l’effet Placebo. Les résultats sont étonnants et prouvent que l’effet Placebo est réel, il n’est pas que dans la tête. Ainsi on peut suivre ses effets dans le cerveau par IRM ainsi que dans la productions de différentes hormones / molécules de réparation (lien). Ces travaux prouvent le très grand pouvoir d’auto-guérison de notre corps et l’intérêt d’associer l’approche psychologique à l’aspect médical. Les médecins utilisent peut-être déjà l’effet Placebo plus souvent que nous l’imaginons dans leur pratique ?

Les thérapies axées sur la psychologie, l’expression des émotions, la méditation

Enfin, le plus intéressant pour les personnes souffrant de douleurs chroniques est d‘utiliser ce lien corps/esprit comme traitement complémentaire pour diminuer l’intensité de la douleur ressentie. Des études de plus en plus nombreuses prouvent l’efficacité de telles approches.

Les articles suivant portent ainsi sur l’effet de la méditation, de la psychologie comportementale et cognitive et de l’expression / libération des émotions / traumas par l’écriture. Elles permettent notamment de baisser l’intensité des symptômes et améliorer la qualité de vie des malades (liens Schubiner). Les recommandations de traitement évoluent pour intégrer tout cela dans une approche globale du traitement de la douleur (liens articles Lancet mal de dos et Nature).[/vc_column_text][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »maladies » css= ».vc_custom_1590543571143{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »411″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]

Maladies

On peut aller encore plus loin dans le lien corps/esprit en parlant des maladies en général et pas seulement de la douleur chronique.  Ainsi les maladies auto-immunes, la fatigue chronique, les angines à répétition, voir le cancer sont impactées par notre mental.

Ici vous trouverez des articles qui parlent de l’inflammation, du lien entre les systèmes nerveux (émotions), endocrines (hormones) et immunitaire (ainsi que leur impact dans l’apparition et la persistance de maladies).

Cet article sur Gabor Maté « Quand le corps dit NON » (vidéo ici) risque de vous faire réagir :[/vc_column_text][ultimate_exp_section title= »Quand le corps dit « Non«  » icon= »dt-icon-the7-play-large » new_icon= »icomoon-the7-font-the7-cross-02″][vc_column_text]D’après Gabor Mate, notre corps nous rappelle à l’ordre de plus en plus durement quand nous ne nous écoutons pas, que nous perdons notre authenticité, par différents moyens de plus en plus dangereux pour notre vie. L’idée n’est surtout pas de nous culpabiliser mais d’aller plus loin pour comprendre pourquoi on ne s’autorise pas à faire passer nos besoins en premier. Ce sont souvent des contraintes familiales, sociales, des fonctionnements inconscients (perfectionnisme, people pleasing, étouffement de la colère…) mis en place dans notre enfance ou suite à un traumatisme. Comprendre cela peut être libérateur et « limiter les dégâts ».[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »autres » css= ».vc_custom_1590543580468{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »84″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]

Autres approches pour comprendre la douleur

(psychologiques, spirituelles, autres cultures)

Ces pistes / croyances n’ont pas été prouvées scientifiquement. Cependant elles peuvent nous aider à mieux accepter et “communiquer” avec notre douleur – et aller mieux, voir guérir.

La méthode Sarno

Certaines ont été créées de manière empirique par des médecins qui ont vu leurs patients aller mieux en suivant leur approche. C’est la cas de la méthode Sarno, très connue aux USA.  Cette méthode est controversée et n’est pas reconnue par le monde médical, car n’ayant jamais été prouvée scientifiquement. Elle explique que la douleur est produite pour nous distraire d’émotions trop désagréables ou de traumas passés. Cette approche nous incite alors à exprimer ces traumas pour guérir (liens TMS).

En fait certains neuroscientifiques expliquent avoir cherché à comprendre pourquoi cette approche donnait de bons résultats quand ils ont commencé leur travaux. Ils sont arrivés ensuite à des résultats valides scientifiquement avec des méthodes plus précises. C’est le cas notamment avec l’imagerie IRM et la psychologie comportemental et cognitive. Sarno est ainsi considéré comme une sorte de précurseur qui aurait ouvert la voie aux thérapies Mind/Body pour soigner la douleur chronique.(lien PPD PshychoPhysiological disorders)

Théories sur la douleur

Plus généralement, certaines approches voient donc la douleur comme une distraction qui nous évite de regarder nos autres problèmes (Sarno). Ou nous fournir une bonne excuse pour éviter une activité pénible. Ou encore nous obliger à penser à nous sans (trop) culpabiliser (Baldassari). La douleur pourrait enfin parfois nous pousser à demander l’aide ou de l’attention que l’on oserait pas … (liens..)

Comprendre la douleur dans d’autres cultures

Enfin nous parlons dans ces articles des approches des médecines orientales, chinoise, ayurvédiques (Christelle)[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]