[vc_row][vc_column][vc_single_image image= »102″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]Dans ce dossier « outils », nous partageons tout ce qui nous aide à mieux vivre avec des douleurs chroniques au quotidien. Nous n’avons pas « LA » solution, nous ouvrons des pistes et expliquons ce qui a marché pour nous. A chacun de trouver la piste qui pourrait lui convenir, voir l’aider vraiment à moins souffrir. Certaines pourront vous paraître complètement inadaptées, impossibles à mettre en pratique voir nocives. A vous de choisir, tester si une vous intéresse. Et ensuite venez nous dire dans les commentaires si cela a pu être utile pour vous ! Vous pouvez aussi adapter, mélanger, mettre à votre sauce…
Et si vous avez des outils à partager qui ne sont pas encore dans cette liste, vous pouvez nous contacter ici. Nous nous réservons toutefois la possibilité de ne pas publier des messages trop commerciaux, puisque ce site se veut sans publicité.
Sommaire
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »361″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_btn title= »Prendre un avis médical » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23!%2Fmedical||| »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »22″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_btn title= »Le « programme« Couleurs Chroniques« » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23programme||| »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »92″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_btn title= »Des outils pour la détente et l’apaisement » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23!%2Fdetente||| »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »118″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_btn title= »Ne pas laisser la douleur prendre toute la place » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23!%2Fplace||| »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »88″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_btn title= »Modifier notre manière d’appréhender la douleur » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23!%2Fapprehender||| »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »36″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_btn title= »Les outils du Pacing = gérer le quotidien sans en faire trop » color= »chino » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23!%2Fpacing||| » css= ».vc_custom_1591106673610{background-color: #43dbcc !important;} »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »84″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_btn title= »Reprendre très doucement certaines activités » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23!%2Freprendre||| »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »97″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_btn title= »Libérer les tensions par l’exercice physique ou l’écriture » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23!%2Ftensions||| »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »179″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_btn title= »Se foutre la paix » align= »center » button_block= »true » smooth_scroll= »true » link= »url:%23!%2Fpaix||| »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »medical »][vc_column][vc_single_image image= »361″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]
Prendre un avis médical
Tout d’abord un RAPPEL TRÈS IMPORTANT. Quand on souffre, que l’on ressent une douleur qui dure, la première chose à faire est bien sûr d’aller voir son médecin. Il faut passer tous les examens médicaux nécessaires pour comprendre ce qui pourrait causer cette douleur. Il est crucial de vérifier qu’il n’y a rien de grave (infections, blessures, maladies pouvant mettre votre vie en jeu…). Et ensuite suivre les traitements reconnus et fiables qui seraient proposés (s’ils existent et sont efficaces !).
De plus si l’on se sent en détresse psychologique, il est vital de trouver un thérapeute compréhensif et bienveillant pour écouter notre souffrance et nous soutenir.
Ce site n’a pas de vocation médicale. Il a pour but de se soutenir et de s’entraider mutuellement entre malades, dans un esprit positif et bienveillant. Nous espérons vous aider à tenir bon, reprendre pied et progresser selon les pistes et les outils qui vous correspondront le plus.[/vc_column_text][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »programme » css= ».vc_custom_1603410207322{padding-top: 60px !important;} »][vc_column]
Son objectif : vivre mieux avec la douleur chronique en apaisant notre corps et notre esprit. Changer notre état d’esprit pour être moins centré sur nos douleurs et plus sur nos émotions et nos besoins… et retourner vivre notre vie.
Pourquoi ce programme ?
Explication de Muriel dans la Lettre d’automne (Octobre 2020) :
« L’idée m’est venue en travaillant sur le JournalSpeak de Nicole Sachs. Comme souvent quand je teste une approche, j’ai besoin d’écrire, de la résumer et la mettre à ma sauce. Jusqu’à présent ça restait dans mes dossiers personnels, sous la forme de fichiers informatiques, de fiches papiers ou de pages dans mon Bujo (un joli carnet relié qui peut servir de journal, d’agenda ou de bloc-notes).
Mais aujourd’hui j’aimerais vous partager ce travail. Je voudrais que vous puissiez le tester vous aussi si vous le voulez, en y prenant ce qui vous intéresse. Et je serais ravie d’avoir vos avis et vos retours pour améliorer ce « programme ». L’idée est d’ajouter une séance toutes les 2 semaines environ, et d’équilibrer des outils pour apaiser le corps et des outils pour apaiser l’esprit.
Un programme collaboratif
Mon rêve, c’est que nous soyons nombreux à participer pour aboutir à une offre d’outils pratiques et utiles. Des actions concrètes pour prendre soin de nous, apaiser notre corps et notre esprit et diminuer nos symptômes. Ce serait génial de pouvoir proposer cela dans Couleurs Chroniques.
C’est donc un programme qui se veut collaboratif et en constante amélioration. Il n’est pas figé et va progresser, s’enrichir : on enlèvera ce qui n’est pas pertinent ou utile et on ajoutera ce que vous partagerez. »
Accès au programme
Le programme est accessible sur notre chaîne YouTube.
Mais tous les enregistrements audio sont accessibles directement ici dans leur intégralité et sans publicité !
[/vc_column_text][ultimate_exp_section title= »Le programme en Podcasts » background_color= »rgba(56,204,226,0.3) » title_active_bg= »rgba(63,211,206,0.26) » cnt_bg_color= »rgba(93,211,207,0.17) » icon= »icomoon-the7-font-the7-arrow-29″ new_icon= »dt-icon-the7-misc-017″ icon_align= »left »][vc_column_text]Juste l’enregistrement audio des vidéos, mais l’essentiel est là !
[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][vc_column_text]
Pour un accès plus complet et libre, nous avons choisi de créer un dossier sur Google Drive. Il propose les mêmes vidéos que sur YouTube mais sans publicité, et surtout des fiches écrites. Vous pouvez ainsi copier facilement les textes pour travailler sur vos propres documents. Il y a aussi possibilité de vous donner l’accès à la modification si vous voulez participer activement au programme.[/vc_column_text]
[/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »detente » css= ».vc_custom_1590628229622{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »92″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]Des outils pour la détente et l’apaisement
Pas facile de se détendre quand on a mal quelque part, et pourtant se crisper et rajouter des tensions peut accentuer notre souffrance. La plupart d’entre nous a testé plusieurs des outils suivants. N’hésitez pas à nous dire si vous en avez d’autres qui ont fonctionné pour vous, ainsi que tous vos trucs pour vous apaiser !
Ce chapitre ne contient que les outils qui nous semblent le plus utiles en cas de douleurs chroniques importantes. Vous trouverez un dossier beaucoup plus complet sur la Détente et la Relaxation dans la partie prendre soin de son corps.
La Marche
L’article sur La Marche Apaisante indique les bienfaits d’une marche régulière, seul, dans la nature. Elle apaise le corps et aère l’esprit…
La relaxation consciente
« Détendre son front, desserrer sa mâchoire, relâcher ses épaules, ralentir sa respiration, prendre conscience des tensions inutiles dans son corps et les relâcher, s’étirer… »
Ce petit rappel pour arrêter de garder des tensions inconscientes dans votre corps vous touche ? Comme beaucoup d’entre nous, vous stockez beaucoup d’émotions dans votre corps sans vous en rendre compte. Est ce qu’on est plus sensible ? Peut-être… Mais il y a plein de techniques et d’astuces pour s’entraîner à peu à peu libérer toutes ces tensions et calmer sa respiration. On envoie ainsi un message d’apaisement à notre système nerveux qui peut alors décider de réduire l’intensité de la douleur produite…
=> liens vers techniques de relaxation et de respiration (cohérence cardiaque)…
La méditation
La méditation est un outil précieux et reconnu, mais il faut trouver la forme qui vous convient. Nous vous proposons cette « méditation de pleine conscience et douleur » de Christophe André, issue du livre (lien…) :
Il s’agit d‘accueillir la douleur, de l’observer sans se laisser emporter. Ensuite on s’ouvre aux autres sensations, à notre respiration, aux parties de notre corps qui n’ont pas de douleur. Nous en parlons plus en détail dans la partie Ne pas laisser la douleur prendre toute la place.
L’hypnose
Voici une séance d’autohypnose anti-douleur qui pourrait vous aider.
La sophrologie
lien ?
Le Tapping
Petites douceurs
Nous en parlons de manière plus exhaustive dans le partie Couleurs et Douceurs. Voici déjà quelques un de nos trucs qui nous apaisent au quotidien:
Prendre un bain ou une douche chaude, marcher dans la nature, rire devant une vidéo, écouter de la musique …
Partagez vos trucs avec nous, venez témoigner de ce qui vous apaise ![/vc_column_text][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »place » css= ».vc_custom_1590629007466{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »118″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]
Des outils pour ne pas laisser la douleur prendre toute la place
Ne pas la laisser tout assombrir, devenir le centre de notre vie et de nos préoccupations. C’est l’idée même de ce site : essayer d’avoir encore de bons moments, de mettre un peu de couleurs dans nos vies. Se dire qu’on peut encore se faire plaisir et ressentir de la gratitude. Croire qu’on a nous aussi le droit à une vie belle, riche, pleine de couleurs. Les témoignages regroupés ici vous inspireront peut-être.
Tous les outils qui suivent nous aident donc à ne pas rester focalisés sur la douleur, à s’en détacher et prendre du recul. Les dossiers de la partie Prendre Soin de Soi peuvent aussi vous ouvrir des pistes plus générales.
La distraction
Se changer les idées, penser à autre chose peut être très utile. Privilégiez une activité agréable qui vous occupera l’esprit sans vous épuiser, adaptée à votre niveau de fatigue. Vous pouvez aller chercher des idées dans notre dossier Couleurs et douceurs. La partie humour pourrait même vous faire sourire ! Ou vous évadez devant les photos de nos promenades / voyages…
Dédramatiser la douleur
Lui donner un nom “moins grave”, plus joli, comme « Rose » dans l’article sur Marine Barnerias. Apprendre à cohabiter avec la douleur (lien).
Eviter la « catastrophisation », à toujours imaginer le pire (article).
Et se dire qu’on ne doit plus se servir de la douleur pour éviter certains trucs pénibles, se trouver des excuses, comme un bouclier pour nous protéger (lien)! Bien sûr toutes les douleurs ne sont pas dans ce cas, mais ça peut arriver parfois …
Tenir un journal « positif »
C’est un des outils de la psychologie positive : écrire chaque jour 3 (ou +) points positifs de notre journée. Ou encore ce pour quoi on éprouve de la gratitude. Cela permet de se rendre compte que « non, notre vie n’est pas foutue et comporte des choses bien ». (témoignage de Muriel : Mood tracker, Bujo). Et à force on est plus attentif à ces moments de bonheur fugace.
Cette approche peut conduire à une prise de recul et un besoin de Prendre Soin de Soi, et de donner du sens à ce que nous vivons.
Méditer
La méditation est un des outils les plus précieux et reconnus, mais il faut trouver la forme qui vous convient. Nous vous proposons cette « méditation de pleine conscience et douleur » de Christophe André, issue du livre (lien…) :
Il s’agit d‘accueillir la douleur, observer ses symptômes physiques, les pensées et les émotions qu’elle engendre. Cependant cette position d’observateur doit nous aider à ne pas nous laisser emporter, engloutir par la douleur. Ensuite on s’ouvre aux autres sensations, à notre respiration, aux parties de notre corps qui n’ont pas de douleur. Et enfin se rouvrir à la vie, à nos proches, à la nature… La douleur laisse de la place pour le reste de notre vie.
Si vous voulez approfondir, vous pouvez aller voir (lien) dans notre dossier Prendre Soin de son Mental.[/vc_column_text][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »apprehender » css= ».vc_custom_1590628945482{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »88″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]
Modifier notre manière d’appréhender la douleur
L’idée de cette approche est de ne plus se crisper contre notre douleur. Pour ne pas laisser la peur et la colère augmenter notre souffrance et par rebond augmenter nos tensions – et la douleur. La psychologie comportementale et cognitive ou les approches de « reprogrammation du cerveau » peuvent ainsi utiliser des outils de ce genre. Les articles suivants vous en donnent des exemples :
Témoignage de Marine Barnerias (sclérose en plaque)
Lien vers article : accepter et apprendre à vivre (cohabiter/se réconcilier) avec sa douleur/maladie. Lui donner un nom (« Rose »), lui parler… très important de ne pas se crisper, de ne pas rentrer en lutte contre la douleur, rajouter de la souffrance, s’angoisser.
Le “brain retraining”
Tous ces outils de reprogrammation du système nerveux reposent sur la neuroplasticité. Son fonctionnement n’est pas figé mais peut lentement évoluer. On peut « détricoter » progressivement les mécanismes qui pourraient l’avoir rendu surprotecteur.
Cet article présente les bases de l’approche Mind/Body américaine, en prenant comme point d’entrée la psychothérapeute Nicole Sachs.
Voici un post Instagram de Nicole Sachs qui résume en quelques mots comment modifier peu à peu nos connections neuronales qui activent le signal de douleur.
[/vc_column_text][ultimate_exp_section title= »Traduction du Post de Nicole Sachs « Apprendre à votre cerveau à se libérer de la douleur« » background_color= »rgba(56,204,226,0.3) » title_active_bg= »rgba(63,211,206,0.26) » cnt_bg_color= »rgba(93,211,207,0.17) » icon= »icomoon-the7-font-the7-arrow-29″ new_icon= »dt-icon-the7-misc-017″ icon_align= »left »][vc_column_text]
« Ce qui s’allume ensemble crée des connexions ensemble
LA CLÉ POUR « DESAPPRENDRE » NOTRE DOULEUR ET NOS SYMPTÔMES

Ne plus laisser les pensées anxieuses amplifier les connexions de la douleur
Voici le plan:
[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][vc_column_text]
tame the beast …
Autres exemples : PNL
Exemple en pratique
La première étape consiste à reconnaître que la douleur est là, sans catastrophisme ni crispation. Ne pas chercher à s’en distraire mais l’observer et l’accepter, non pas en se résignant mais en comprenant qu’elle est là en ce moment et qu’il faut bien cohabiter avec elle (au moins pour un moment …).
Seconde étape, se demander non pas « qu’est ce que j’ai pu faire pour déclencher ça ? » en culpabilisant mais « quel message m’envoie ma douleur ?« . Cette étape est particulièrement utile dans le cadre des PPD (troubles psycho-physiologiques). Si on a une blessure physique claire, inutile de chercher très loin pourquoi on a mal ![/vc_column_text][ultimate_exp_section title= »Le message de notre douleur » icon= »icomoon-the7-font-the7-expand-05″ new_icon= »icomoon-the7-font-the7-cross-02″][vc_column_text]
La douleur comme messager
Comme on l’a vu dans la partie comprendre, on peut considérer la douleur comme un messager que quelque chose ne va pas dans notre corps ou notre vie. Elle est là pour nous alerter et nous protéger. Alors pourquoi ne pas l’accueillir avec bienveillance plutôt que haine ? Et nous écouter, observer ce qu’on ressent aussi bien physiquement qu’émotionnellement.
Essayer ainsi de comprendre de quel danger elle veut nous alerter. « De quoi pourrait-elle me protéger? Qu’est ce qu’elle m’autorise à faire que je n’oserais pas sinon? Quel besoin elle essaie de remplir? Est-elle surprotectrice (météo !, ruminations, anxiétés) ? Ou m’alerte t’elle de quelque chose de toxique, dangereux, qui n’est vraiment pas bon pour moi ?[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][vc_column_text]La troisième étape consiste à parler à notre douleur (si si, ça peut faire du bien, et non vous ne deviendrez pas fou!). L’idée est de se réconcilier avec notre corps, de rassurer notre système nerveux. Dire à notre douleur “J’ai compris ton message”. Et lui demander de se calmer un peu maintenant, de laisser de la place pour le reste de notre vie (voir le chapitre précédent), de nous faire confiance.
Dans certains cas de douleurs chroniques, notre système nerveux est devenu surprotecteur, comme on l’a vu dans la partie Comprendre la douleur. Dans ce cas, pourquoi ne pas lui expliquer qu’on n’a plus besoin de cette surprotection? Dire à notre douleur qu’elle croit nous aider mais qu’en fait elle nous fait plus de mal que de bien? Que l’on peut arriver à gérer…[/vc_column_text][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »pacing » css= ».vc_custom_1590628745282{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »36″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]
Les outils du « Pacing » = gérer le quotidien sans en faire trop
Ce terme anglais pourrait se traduire par « aller à son rythme« . C’est un ensemble d’outils d’organisation pour apprendre à bien rythmer les activités de sa journée. Il s’agit de gérer au mieux son temps, son énergie et surtout sa réponse à la douleur… ou son absence. Le but est d’avancer sans s’épuiser ni provoquer de crise.
Le « Boom and Bust »
Le Pacing a pour but d’éviter le « Boom and Bust ». C’est ce fonctionnement qui consiste à en faire trop quand la douleur est moins forte. Parfois c’est par culpabilité, parce qu’on essaie de rattraper tout ce qu’on n’avait pas pu faire en pleine crise. Mais ce peut être tout simplement parce qu’on est tellement heureux, voir euphorique (« boom ») de moins souffrir.
Le problème, c’est quand on ne sait pas s’arrêter, on en fait trop, on dépasse nos limites jusqu’à déclencher une nouvelle crise. Notre système nerveux nous rappelle à l’ordre! Et là, on n’est plus capable de rien, repos obligé, à l’arrêt, cramés (« bust »).
Ce fonctionnement est en fait très mauvais pour nous, il a tendance à aggraver notre douleur chronique sur le long terme. C’est comme si on apprenait à notre système nerveux à produire de plus de plus de douleur pour nous protéger de nos excès (lien vers article).
Rythmer sa journée
Il s’agit donc d’apprendre à faire des pauses même dans des activités qui nous plaisent. Savoir s’arrêter même si on voudrait y passer plus de temps et qu’on se sent bien. Alterner les activités qui nous prennent de l’énergie et mettent notre corps sous tension et celles qui nous apaisent.
Il ne faut surtout pas voir ça comme une modération pénible, subie, venue de l’extérieur. L’idée est de prendre soin de soi, de savoir s’écouter et s’adapter à son état. Observer son énergie, son humeur, ses émotions, son stress, ses tensions, sa fatigue… pour ne pas aller à contre-courant et trop prendre sur soi. Ainsi on s’entraine peu à peu à s’arrêter avant d’avoir mal.
Vivre au présent : méditation et action, par Christophe André
Enfin il s’agit d’apprendre à connaître ses limites et fuir le perfectionnisme, qui peut s’avérer extrêmement toxique pour nous (lien…)
Cycles
Notre vie est rythmée par de nombreux cycles. Le comprendre nous permet d’accepter que c’est normal d’avoir des variations d’énergie et de motivation, sans culpabilité. On peut ainsi se donner le droit d’avoir parfois besoin de souffler, de prendre du recul, qu’on nous laisse tranquilles. Et au contraire profiter des moments où nous nous sentons boostés et prêts à sortir de notre zone de confort. Le fait d’en avoir conscience permet de s’adapter, d’utiliser au mieux notre énergie du moment, calme ou vive, et de la canaliser pour ne pas en faire trop.
Le cycle de la douleur
=> articles (Muriel, couleurs des cycles…)
Les cycles de nos vies, de nos projets
=> lien Frederic Hudson
Le cycle des saisons
Le cycle menstruel
(Gaelle Baldassari, Kiffe ton cycle)[/vc_column_text][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »reprendre » css= ».vc_custom_1590628603831{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »84″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]
Reprendre très doucement certaines activités (physiques, sociales…)
L’idée est de commencer par une réflexion sur tout ce qu’on a arrêté à cause de la douleur. Tout simplement car le premier réflexe, normal, quand on souffre, est de se reposer. Mais quand la douleur devient chronique, se reposer trop souvent peut avoir l’effet inverse de ce qu’on voudrait. Le manque d’activités peut augmenter nos symptômes au lieu de les diminuer.
C’est le cas par exemple pour certains maux de dos (lien Lancet) ou les céphalées de tension (témoignage Muriel). Rester dans le mouvement, assouplir ses muscles, sortir, garder des contacts… c’est important pour se sentir mieux. De plus se replier sur soi-même, ne plus se sentir utile peut être très mauvais pour le moral. Pour approfondir ces réflexions, vous pouvez aller voir le dossier Prendre Soin de Soi, notamment les pages Prendre soin de son Corps et Prendre soin de ses Relations.
Avoir confiance
Comme l’explique Lorimer Moseley, cette approche marche d’autant mieux que l’on a compris que notre douleur est juste un signal d’alerte. L’objectif est de reprendre certaines activités en ayant confiance qu’elles sont « safe ». Il faut s’assurer qu’elles ne représentent pas de danger réel pour notre corps.
Avant de reprendre une activité, nous vous invitons à réfléchir sur votre douleur. Y a t’il vraiment un problème grave dans vos tissus ? Ou est-elle surprotectrice ? Elle peut parfois s’alarmer pour des choses qui en fait ne sont pas dangereuses pour nous ! Dans ce cas, il est important de montrer en douceur à notre système nerveux qu’il se trompe.[/vc_column_text][ultimate_exp_section title= »Pour approfondir » icon= »dt-icon-the7-play-large » new_icon= »icomoon-the7-font-the7-cross-02″][vc_column_text]
Douleur utile ou surprotectrice ?
Il s’agit donc de faire une petite mise au point la plus objective possible sur ce qu’on pense être des facteurs aggravants / déclencheurs. Certains ne seraient ils pas si nocifs que ça, voir bons pour nous en fait ? Ces activités pourraient-elles nous apporter des bénéfices supérieurs à leurs inconvénients?
Bien sûr certaines activités peuvent être vraiment nocives pour nous. Il faut continuer à les éviter au maximum. Cependant on ne doit pas se priver de choses dont on a besoin, qui comptent pour nous, même si elles sont parfois inconfortables, surtout au début. Nous vous invitons à lire notre dossier Prendre soin de Soi pour approfondir ce sujet. Comment réfléchir à nos besoins, avoir des projets, donner du sens à notre vie ?[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][vc_column_text]
Une reprise tout en douceur
Ce n’est pas facile, c’est certain. Il ne faut surtout pas y aller trop fort, sous peine d’alarmer notre système nerveux et provoquer une crise démotivante. Il est essentiel de bien doser ce qu’on se sent capable de supporter. Avancer avec Douceur.
Commencer très bas puis augmenter très progressivement si ça se passe bien, par « baby steps ».
Cela demande d’affronter ses peurs et ses blocages pour retourner un peu à la vie, mais ça en vaut la peine ! Nous espérons que nos témoignages vous donneront l’envie d’essayer.[/vc_column_text][ultimate_exp_section title= »Exemples »][vc_column_text]Par exemple on commence par marcher 5 minutes pendant 10 jours, puis 10 minutes, puis 15… Et finir peut-être des mois ou des années plus tard par de vraies randonnées de plusieurs heures.
Ou encore débuter par 3 mouvements très doux de la tête plusieurs fois par jour, puis 5, puis 7…
Ou aller juste boire un café avec un ami quelques fois avant de tenter un resto calme en petit groupe.[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »tensions » css= ».vc_custom_1590628476712{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »97″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]
Des outils pour libérer les tensions par l’exercice physique ou l’écriture
Exercices physiques
Nous en parlons plus en détail dans la partie Prendre Soin de son Corps, l’exercice physique, même très doux, peut permettre d’évacuer beaucoup de tensions. Choisissez bien sûr un « sport » adapté à votre situation et vos capacités : une marche lente de 15 minutes peut être suffisante pour apaiser! Le vélo, la natation, le yoga, le taï-chi… Dites nous ce qui vous aide à libérer vos tensions !
L’écriture – des outils pour exprimer ses émotions
Le stress ou les émotions que nous n’écoutons pas, comme par exemple la colère refoulée, peuvent avoir un impact négatif sur l’intensité de notre douleur (voir Comprendre la douleur). Ecrire – ou dire à voix haute (seul !)- ses émotions désagréables peut réellement nous aider, nous libérer. Il existent ainsi différents outils pour exprimer sans filtre sa colère, ses peurs, ses déceptions ou sa tristesse. Ils permettent de transformer leur énergie en quelque chose de plus constructif.
Liens vers le « JournalSpeak » de Nicole Sachs : Partie 1, Partie 2 et Partie 3
[/vc_column_text][vc_separator color= »black » style= »double »][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »paix » css= ».vc_custom_1590628379308{padding-top: 50px !important;} »][vc_column][vc_single_image image= »179″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]
Se foutre la paix et revenir à notre vie, au présent
A trop vouloir aller mieux, on peut s’en sans rendre compte se mettre trop la pression. Si on est en permanence focalisé sur notre douleur ou sur la recherche d’infos sur ce qu’on devrait mettre en place pour espérer la diminuer, c’est l’effet inverse qui risque de se produire. De plus, sur le long terme, c’est rarement bon de passer toutes ses journées dans les groupes Facebook de soutien tout en lisant des tonnes de livres sur la douleur et l’anxiété. Le danger est surtout de se plaindre et de s’informer en permanence sans essayer de mettre réellement en pratique ce qui pourrait nous aider. Et de passer à côté de notre vie.
Mettre en application
Il y a une énorme différence entre avoir les connaissances sur ce qui pourrait nous faire de bien et l’application au quotidien en vrai, jour après jour. Prenons comme analogie l’apprentissage du vélo ou de la natation. Il ne suffit pas de lire de nombreux livres ou regarder des vidéos sur l’apprentissage de ces activités pour les maitriser. On ne peut pas échapper à l’étape où on se jette à l’eau ou monte sur son vélo. Les débuts sont rarement simples, on ne réussit pas du premier coup. On perd l’équilibre, on tombe, on boit la tasse.
Mais ça vaut la peine de persévérer et de dépasser ses peurs et ses critiques. En effet on progresse peu à peu, ça devient de plus en plus naturel et on finit par maitriser et prendre du plaisir dans ces activités. Il en est de même pour la méditation qui ne porte ses fruits que si on la pratique très régulièrement, sans pression de résultat. Beaucoup des outils que nous présentons ici ne vous aideront que sur le long terme et si vous les intégrez dans votre quotidien. C’est lorsqu’ils deviennent naturels, des habitudes auxquelles vous ne pensez plus, qu’ils seront le plus efficaces. Savoir s’écouter, se relaxer, accueillir ses émotions, prendre soin de soi, se connaître… : ce sont des habitudes de vie et non des remèdes qui nous guériraient en quelques jours.
Déconnecter
Enfin nous suggérons de se bloquer de larges plages de déconnexion loin de tous ces conseils ! Arrêter de se prendre la tête, relâcher toute pression de contrôle ou de guérison. Et aussi éteindre tous les écrans, se couper des réseaux sociaux, des injonctions de toutes sortes, que ce soit sur internet, des livres, des conseils de notre entourage.
Lien vers cet article sur le Niksen…
Un « Black-out » pour retrouver le présent et revenir à la vie, la notre, ici et maintenant : ouvrir grands les yeux, écouter pour de bons nos proches, savourer ce paysage, ce plat, cette musique ou ce silence, ce câlin avec notre enfant, ce sourire. Tous ces petits moments de bonheur qui vont nous échapper si nous n’y faisons pas attention. Etre dans le présent, en conscience et douceur, avec toute son attention. Aucune pression, juste la liberté de faire ce que l’on a envie, de se faire plaisir, de s’amuser d’un rien… ou de se reposer, pour de bon, avec joie, et sentir le temps ralentir et nous apaiser.
Et si une contrariété arrive, essayer de ne pas fuir cet état désagréable dans la fuite de la distraction. Rester dans le présent, l’affronter, « surfer la vague » (liens….). Bien sûr ces conseils ne sont pas valables en pleine crise de douleur. Nous avons d’autres suggestions dans ce cas.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]