[vc_row][vc_column][vc_single_image image= »415″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]Pour pouvoir prendre Soin de Soi, il faut savoir accueillir et écouter ses émotions qu’elles soient agréables ou désagréables. Il peut être très utile de les envisager comme des messagers, comme la douleur. On essaie alors de comprendre ce qui les a provoquées et ce qu’elles peuvent signifier. Souvent elles nous alertent d’un besoin qui est ou n’est pas satisfait. Comprendre ce besoin derrière l’émotion est essentiel pour pouvoir agir ensuite.

Pour commencer, un peu d’humour avec un « Et tout le monde s’en fout  » sur les émotions.

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Observer ses émotions
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L’idée est donc de regarder son émotion en face, la laisser s’exprimer dans une certaine limite, sans se laisser submerger. La position d’observateur utilisée en méditation est très utile pour cela. On observe comment cette émotion se traduit dans notre corps, quelles tensions/détentes elle amène. On s’intéresse aussi aux pensées qu’elle provoque dans notre esprit. Vous trouverez plus de détails sur la méditation, les pensées et l’introspection dans le dossier Prendre Soin de son Mental.

Il s’agit donc accueillir son émotion puis la remercier pour son message. Et la laisser repartir, penser / passer à autre chose. On peut la voir comme une vague qui passe sur nous et s’efface. Après avoir laissé parler son émotion il peut être utile de prendre du recul. Réfléchir de manière rationnelle et décider concrètement de la suite.

Ainsi on peut se demander ce qui a provoqué cette émotion. Est-ce qu’elle nous indique des besoins insatisfaits ? Que peut on faire concrètement pour aller dans la direction de leurs satisfactions, même si ce n’est qu’un petit pas ? L’objectif est d’agir et surtout de ne pas ruminer.

Voici un exemple de séance de méditation/hypnose pour libérer ses émotions.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »emporter » css= ».vc_custom_1594861527155{padding-top: 50px !important;} »][vc_column]

Attention à ne pas se laisser emporter par ses émotions
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Ne pas blesser inutilement notre entourage

Ecouter ses émotions est un processus interne, profondément personnel. On doit éviter au maximum de les faire subir aux autres. Ainsi la rage risque de nous faire regretter des paroles blessantes. Mieux vaut s’isoler quand l’émotion devient trop forte.

Une fois le gros de l’émotion passé, qu’on a pris un peu de recul, on peut réfléchir avec plus de lucidité. Il est peut-être utile de remettre en question certains fonctionnements. On peut alors entamer un dialogue avec notre entourage, exprimer ses besoins, proposer des solutions qui pourraient convenir à chacun. (lien vers Communication Non Violente…)

 

Libérer « sainement » l’émotion

Si cela est possible de s’isoler, il peut être libérateur et apaisant de pouvoir prendre un moment pour ressentir cette émotion dans son corps et la laisser s’exprimer : pleurer, insulter, frissonner de peur….

 

Garder un esprit critique et avancer

De plus Il y a un danger réel à trop s’écouter, à prendre toutes ses pensées et émotions trop au sérieux. Elle ne représentent pas la réalité, mais juste notre interprétation à un moment donné. Dans la partie « états d’âme », nous vous invitons à réfléchir à la nocivité des ruminations et de l’anxiété. Le raisonnement émotionnel à outrance et tournant en boucle, sans chercher de solutions, peut nous piéger.

Prendre soin de soi, c’est ainsi avoir le courage d’affronter avec lucidité ses émotions et prendre la responsabilité de la satisfaction de ses besoins. C’est aussi être authentique et se respecter, et réagir si les autres ne nous respectent pas. Et c’est surtout agir, décider, avancer : le pire est souvent de ne rien faire.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »agreables » css= ».vc_custom_1594861426301{padding-top: 50px !important;} »][vc_column]

Les émotions agréables
[vc_single_image image= »419″ img_size= »medium » alignment= »center » css= ».vc_custom_1594861782182{padding-top: 50px !important;} »][vc_column_text]Satisfaction, plaisir, amusement, libération, enthousiasme, bonne humeur, joie, bonheur paisible, euphorie, excitation, soulagement, fierté… Les émotions agréables sont multiples et colorent nos vies de la plus belle des façons. Malheureusement on a souvent tendance à leur prêter moins attention qu’à nos soucis et nos problèmes. L’être humain est programmé ainsi pour sa survie (lien ?).

Alors surtout, dès que la douleur se fait oublier et que notre vie s’illumine, même pour un court instant, n’oublions pas de savourer ce moment ! Ralentissons, prenons le temps de l’apprécier, ici et maintenant. Laissons nos problèmes de côté pour quelques instants. Soyons pleinement conscients de la chance que nous avons de vivre ce moment de joie.

 

Ancrer les moments de bonheur

Certains thérapies, notamment en sophrologie, proposent d’ancrer ce moment dans notre mémoire.  On commence par l’observer en pleine conscience. Comment on se sent physiquement ? Quelles pensées nous traversent ?

Il s’agit ensuite de l’associer à un geste, une image pour en fortifier le souvenir. L’idée est de pouvoir s’en rappeler dans un moment plus difficile, pour se donner le courage de traverser cette épreuve. Et de garder espoir : on revivra d’autres moments agréables comme celui-ci.

 

 

Le Journal Positif

Une autre technique est de noter chaque jour dans un cahier les points positifs et petits bonheurs de sa journée. Cette approche a fait ses preuves pour augmenter le bien-être sur le long terme. Déjà on se rend compte qu’il y en a même dans les journées difficiles si on sait ouvrir les yeux. Ce peut être juste un rayon de soleil à travers les nuages, un sourire ou une attention d’une personne qui vient prendre de nos nouvelles, un sourire ou un rire devant une vidéo… La rubrique Couleurs et Douceurs est là justement pour partager nos petits bonheurs. N’hésitez pas à nous transmettre les vôtres !

Un autre avantage de cette méthode d’écriture est que peu à peu on est plus à la recherche de ces moments agréables.  On les voit plus facilement. Cela nous met réellement dans un état d’esprit plus attentif et positif.

 

Un besoin satisfait ?

Enfin on peut aussi prendre un instant pour analyser pourquoi on ressent cette émotion agréable. Essayer de comprendre ce qui fait qu’on se sent bien à cet instant. Cette émotion positive nous indique t’elle qu’un de nos besoins essentiels est satisfait ? Comment recréer plus souvent les conditions qui ont amené à ce bien être ?  L’idée en en prenant conscience est de pouvoir saisir plus vite les opportunités pour satisfaire ce besoin quand elles se présenteront.

 

Il y a aussi les émotions agréables d’anticipation, l’enthousiasme d’un projet plaisant, de vacances, de voyages. On a tout intérêt à les cultiver et les choyer. En effet elles nous amènent beaucoup de réconfort, de l’énergie, du courage pour traverser des situations inconfortables.

Enfin on peut aller plus loin que ces émotions agréables en essayant d’avancer vers ses rêves et de cultiver la gratitude, l’altruisme et la paix intérieure. Nous en parlons plus en détail dans le dossier Prendre Soin de ses rêves – Sens.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »inconfortables » css= ».vc_custom_1594861373199{padding-top: 50px !important;} »][vc_column]

Les émotions inconfortables : Tristesse, Peur et Colère
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Nous avons souvent tendance à fuir ces émotions désagréables voir pénibles. Nous essayons ainsi de vite nous distraire pour ne pas avoir à les ressentir.  Ou nous les « enterrons » pour nous occuper d’autres personnes ou finir un projet important. Nous n’avons pas le temps de nous occuper de ça…

Pourtant il y a des bénéfices importants à accueillir et écouter ces émotions désagréables.  Avant de rentrer plus en détails dans ces bénéfices, nous vous proposons cette méditation des émotions douloureuses, de Christophe André. Ainsi qu’une vidéo sur la colère.

 

Le danger de laisser les émotions négatives s’accumuler

Si on ne les écoute jamais, si on les fuit, elles vont s’accumuler dans notre inconscient et/ou notre corps. Ensuite elles finiront par ressortir d’une manière imprévisible en causant encore plus de souffrance. C’est ainsi « la goutte d’eau qui fait déborder le vase » et provoque une rage disproportionnée. Mais ce peut être aussi des tensions dans notre corps qui s’accumulent peu à peu et se transforment en vraie douleur voire même en maladie. Nous en parlons dans le dossier sur nos fonctionnements inconscients, « Quand le corps dit NON » (Gabor Maté).

Ecouter ces émotions, les accueillir et les laisser s’exprimer permet donc de relâcher cette pression, ces tensions nocives pour nous. Les amener à notre conscience et leur donner un nom leur fais perdre de leur pouvoir et nous libère.

 

Mieux comprendre nos besoins grâce à nos émotions

 

Il s’agit de changer d’approche et de voir ces émotions comme de simples messagers, des alliés. Nos émotions nous indiquent un problème ou un danger, que quelque chose ne va pas. Souvent c’est un besoin important qui n’est pas satisfait ou d’un conflit entre nos besoins.

Alors on a tout intérêt à les écouter et essayer de comprendre leur message. Et ainsi avoir une idée plus claire des enjeux et soucis de notre vie. Elles peuvent être de très bons détecteurs à problèmes. Elles nous aident à prendre conscience de changements ou de limites que l’on aurait intérêt à poser. C’est aussi cela prendre soin de soi.

(article « détecteurs de problèmes allumé » => liste à écrire sans filtre et à reprendre plus tard pour prendre du recul dessus, au calme => décider d’un plan d’attaque)

 

Transformer l’énergie de ces émotions

 

Enfin, on peut retourner l’énergie de tensions et de souffrance de ces émotions en une énergie plus constructive pour nous. L’idée est qu’une fois qu’on a compris le message de l’émotion, on lui explique que « c’est bon, on a compris, on va faire attention et prendre le choses en main ». (On lui parle, comme on peut parler à sa douleur). Bien sûr on a rarement la solution complète et immédiate à ses problèmes. Mais on peut déjà trouver les premiers pas … et commencer immédiatement.

Alors on se retrouve avec une énergie plus calme et constructive. Elle pourra nous aider par exemple à nous affirmer, fixer des limites, affronter une situation délicate, modifier une habitude toxique.

 

 

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »etats » css= ».vc_custom_1594860967689{padding-top: 50px !important;} »][vc_column]

Les états d'âmes, des mélanges subtiles et complexes d'émotions
[vc_single_image image= »432″ img_size= »medium » alignment= »center » css= ».vc_custom_1594861796565{padding-top: 50px !important;} »][vc_column_text]Ces réflexions sont en grande partie tirées du livre « Les états d’âmes : un apprentissage de la sérénité » de Christophe André. Selon lui, les états d’âme sont un mélange d’émotions, de pensées et de sensations beaucoup plus subtile et complexe qu’une émotion primaire. C’est en quelque sorte notre « humeur » du moment. L’observer et l’accueillir nous donne accès à notre « monde intérieur », tellement riche et intéressant.

Ces états d’âme complexes ne peuvent souvent pas être catégorisés comme positifs ou négatifs. Il y a des joies malsaines (vengeance), des plaisirs toxiques (dépendance), des déceptions libératrices (perte de quelque chose qui nous ouvre d’autres horizons). Ou encore la fierté autocentrée/égocentrique qui appauvrit, la souffrance qui enrichit et nous ouvre les yeux, la compassion qui nous permet de créer du lien.[/vc_column_text][ultimate_exp_section title= »Citations » icon= »icomoon-the7-font-the7-arrow-27″ new_icon= »icomoon-the7-font-the7-cross-02″][vc_column_text]Accepter que la vie est toujours un mélange de plaisir et de souffrance est un pas important vers la sérénité.

« Il faut de l’ombre pour donner de la profondeur à la lumière. Les ombres embellissent le jour, et c’est ainsi que les lumières du soir ou du matin sont souvent plus belles et plus subtiles que celles du plein midi ».

La nuit aussi peut-être belle, si l’on sait que « le jour va bien se lever ensuite ».

« à chacun son travail donc : La vie se chargera de nous apporter son lot d’évènements adverses et les états d’âmes désagréables allant avec.

Et c’est à nous de prendre soin de nos âmes et d’éclairer nos jours. »[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][vc_column_text]

Les états d’âmes extrêmes

(lien vers articles, David Laroche et Christophe André)

Ces extrêmes nous font souvent perdre le contact avec la réalité, ce qui peut être dangereux, dans un sens comme dans l’autre. L’idée est donc de prendre du recul, de gagner en lucidité et sérénité, et d’aller vers un équilibre, une paix intérieure sur laquelle les éléments extérieurs n’auront plus le droit de vie ou de mort.

Tragédie / Dysphorie

D’un côté, on dramatise et « catastrophise »  une situation dont on ne voit aucune issue et on reste dans le rôle de la victime impuissante.

Fantasme / Euphorie

De l’autre, on ne voit plus les défauts de l’autre ou d’une situation, on vit dans un « mirage ». Mais la vie, notre corps ou nos relations finiront par nous ramener à la réalité, parfois brutalement.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »ruminations » css= ».vc_custom_1594860646657{padding-top: 50px !important;} »][vc_column]

Ruminations et anxiété
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Les ruminations

Une petite vidéo explicative sur les ruminations

=> lien vers article (toujours Les états d’âme, C. André). Il faut se méfier des ruminations qui nous engluent, nous bloquent et nous empêchent d’avancer. « la rumination est une soumission impuissante de notre esprit à une pensée circulaire et close : nous tournons au rond. »

Quand on est perdu dans ses ruminations, on tourne en boucle sur des « pourquoi » toxiques et inutiles. Ce sont des pensées négatives et culpabilisantes sur les causes et les significations de notre mal être. Nous cherchons des coupables, portons de multiples jugements. On s’englue dans un raisonnement émotionnel stérile en s’écoutant trop sans chercher de solutions. Une des erreurs est de « croire qu’à chaque émotion correspond un problème réel et actuel », alors qu’il peut s’agir d’une rémanence abusive.

Tout cela sans chercher à résoudre le problème présent !  Enfermé sur nous même, paralysés, nous restons dans la plainte sans rien entreprendre pour s’en sortir (à quoi bon ?…). On se fait du mal et on s’épuise à tourner en rond ainsi.

Il est alors important de prendre du recul (voir Prendre Soin de son Mental) pour revenir à une réflexion lucide, efficace, pragmatique et à la recherche de solutions, même partielles et imparfaites. Dire « Stop » aux « Pourquoi? « .  Pour agir, demander de l’aide et des avis extérieurs, avancer et adapter selon ce qui fonctionne ou non. Et sortir du cercle vicieux des ruminations qui nous fait aller de plus en plus mal.

 

L’anxiété

Comme les ruminations, tournées vers un évènements passé et ses causes, l’anxiété nous fait tourner en boucle de manière toxique et stérile, mais sur des évènements du futur. Donc qui n’auront peut-être jamais lieu, ou du moins pas de la façon dont on les imagine, souvent en dramatisant.  Ces peurs « catastrophe » peuvent être un facteur aggravant de la douleur chronique. On s’imagine encore et encore les pires conséquences, et cela peut créer beaucoup de stress et de tensions en nous.

Alors on a vraiment intérêt ici aussi à prendre du recul et dire « Stop » aux « Et si?  » qui tournent en rond dans notre tête. Un point important des témoignages de personnes qui ont vu leur douleur chronique diminuer est d’avoir arrêté le « catastrophizing”, pour arriver à une vison plus sereine, lucide et pragmatique de leur gestion de la douleur.

L’idée est d’oser affronter ses peurs avec objectivité et l’envie d’avancer, de trouver des solutions, d’agir. Une aide extérieure peut être nécessaire pour y parvenir.

 

Le Stress : nous n’en parlons pas ici car ce n’est pas considéré comme une émotion mais un état physiologique.

C’est donc dans la partie Prendre soin de son Corps que nous l’évoquons ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]