[vc_row][vc_column][vc_single_image image= »114″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]
Voici la liste complète de tous les témoignages, classés par chronologie de leur date de parution.
Vous pouvez aussi les retrouver regroupés par symptômes / maladies sur cette page.
Autres témoignages « publics »
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/4″][vc_single_image image= »1066″ alignment= »center »][/vc_column][vc_column width= »3/4″][ultimate_exp_section title= »Témoignage de Muriel (Céphalées de Tension) » text_color= »rgba(6,45,112,0.85) » icon= »icomoon-the7-font-the7-arrow-27″ new_icon= »dt-icon-the7-misc-017″][vc_column_text]Ce témoignage n’est qu’un brouillon, il sera à terme dans un article spécifique, comme tous les autres témoignages…
Céphalées de tension
Je souffre de céphalées de tension constantes depuis plus de 8 ans. Ça peut paraître tellement banal d’avoir mal à la tête… Mais quand c’est en permanence, ça peut devenir un vrai handicap! J’ai fait de nombreux examens et vu plein de spécialistes mais aucun n’a trouvé de solution. Mes céphalées sont toujours présentes, au moins « en bruit de fond » fatiguant. Cependant très régulièrement elles deviennent plus fortes, pénibles et les choses se compliquent.
Ce mal de tête s’est installé lentement, au fur et à mesure que je m’épuisais après la naissance de mon troisième enfant. Je ne m’écoutait pas : il fallait tenir… Ce n’est qu’au bout de 2 ans que je me suis dit qu’il y avait vraiment un problème, angoissant. Là cette douleur chronique a pris toute la place. Elle était devenue trop forte pour que je puisse continuer à la nier. Je me suis complètement repliée et crispée dessus, à chercher vainement « un remède ». J’ai peu à peu abandonné toutes mes activités. Et maintenant j’ai conscience que ça risque de durer encore pas mal de temps…
[/vc_column_text][vc_single_image image= »182″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_column_text]
Remettre des couleurs dans ma vie : chronologie
Heureusement des discussions, notamment avec une psychologue, m’ont fait comprendre que ma vie n’était pas foutue. J’ai encore plein de belles choses à vivre malgré ces céphalées constantes. À chaque fois que la céphalée n’est pas trop forte et que je réussis à faire quelque chose, m’accorder un petit plaisir, partager un bon moment avec quelqu’un, que ma vie devient plus légère… C’est une victoire que je savoure avec un grand bonheur ! Ce qui m’a le plus aidé pour aller mieux, c’était d’essayer de mettre des couleurs dans ma vie et de ne pas laisser la douleur tout peindre en gris.
Parmi les choses qui m’ont fait du bien, il y a aussi la marche apaisante et consciente, 30 à 40 minutes tous les jours seule dans la nature. Une autre est l’écriture dans mon Bujo. Trouver les points positifs de ma journée, m’écouter, regarder mes problèmes en face, chercher des solutions, me connaître et m’aimer… Il n’y a eu aucun miracle, juste un long travail pour comprendre et changer certains de mes fonctionnements. Et je suis encore très loin d’être au bout.
Ce site pour donner un sens à ma douleur
Maman de 3 garçons, j’ai déménagé l’été dernier aux USA, au nord de l’état de New York (pas très loin des chutes du Niagara), pour suivre mon mari. Je n’ai pas de permis de travail pour l’instant, je m’occupe principalement de mes enfants… et de la construction de ce site internet.
Aujourd’hui je garder espoir de progresser encore, en particulier grâce à de nouvelles connaissances et de nouveaux outils que je découvre ici aux USA, et que je teste en ce moment. Les résultats sont positifs, alors j’ai envie de partager cela aussi avec vous. Vous pourrez suivre la chronologie de mon parcours, mes victoires comme mes erreurs et tout ce que j’en ai appris.
La construction de ce site internet est aussi une sorte de thérapie pour moi : ça donne du sens à mon experience de la douleur. Je sens que ça fait partie de mon chemin pour aller mieux et ça me passionne, me fait vibrer, me donne de l’énergie… je ne vois pas le temps passer quand je travaille dessus ! Et surtout ce site fait un lien entre les différentes parties de ma vie.
Une formation scientifique
En effet j’ai suivi une longue formation scientifique pour ensuite travailler dans la recherche en biologie : je suis ingénieure biochimiste et j’ai un doctorat en biologie cellulaire. J’ai déjà publié dans des journaux scientifiques et travaillé dans des laboratoires de recherche, en France et aux Etats-Unis.
Pour des raisons personnelles je me suis arrêtée pour m’occuper de mes enfants. Mais j’ai encore cette vocation de faire avancer et de partager les connaissances, de participer à faire « progresser l’humanité », sans rechercher de profit personnel; avec rigueur et humilité. C’est pour cela que c’est important pour moi qu’il y ait une place pour les dernières données scientifiques dans le site. Je veux passer du temps à alimenter cette rubrique, en essayant de comprendre le maximum de ce qu’on sait de la douleur aujourd’hui, et essayer de le transcrire/résumer ici. J’espère arriver à quelque chose de rigoureux et sérieux, sans idées préconçues.[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/4″][vc_single_image image= »1451″ alignment= »center »][/vc_column][vc_column width= »3/4″][ultimate_exp_section title= »Témoignage de Christelle (Céphalées de Tension) » text_color= »rgba(6,45,112,0.85) » icon= »icomoon-the7-font-the7-arrow-27″ new_icon= »dt-icon-the7-misc-017″][vc_column_text]Ce témoignage n’est qu’un brouillon, il sera à terme dans un article spécifique, comme tous les autres témoignages…[/vc_column_text][vc_column_text]
J’ai 46 ans. Je ne pensais pas un jour me dire que les années « avec elle » seraient plus nombreuses que celles « sans elle ». La vie est faite d’inattendu.
De toute évidence, cette douleur chronique et visiblement rebelle a bouleversé ma vie. Un jour de printemps 1994. J’avais 20 ans.[/vc_column_text][vc_column_text]
Le 8 mai 1994, c’était un dimanche.
Le goûter de cet après-midi là fût un comprimé effervescent, une aspirine, me semble-t-il. Je le pris dans un verre d’eau sans pressentir un seul instant qu’il serait le premier de plusieurs centaines à venir. Un mal de tête avait envahi l’arrière de mon front, soudainement. Je me suis plainte à mon amie attendant que le comprimé fasse son effet.
-« une bonne nuit de sommeil et ça ira mieux demain » me suis-je dit.
Au réveil, la douleur est identique, ni plus ni moins. Je me lève et me dirige vers l’armoire à pharmacie. Son miroir révèle les traits tirés de mon visage. Je prends une nouvelle aspirine. Le tube est au 3/4 plein. Je ne suis pas une cliente régulière du mal de tête. Le surlendemain pourtant, une aspirine encore. Les jours suivants, la douleur est toujours présente, sans relâche, pesante telle une poutre de gymnaste en travers de mon front. Je commence à m’en inquiéter. Je consulte alors mon médecin de famille.
La première ordonnance est basique. Des anti-douleurs.
De la lamaline associé à de l’advil. La consultation suivante se déroule chez un neurologue de l’hôpital Rangueil, il me prescrit un cocktail de prozac, laroxyl, lexomyl et efféralgan codéine. Un bon shoot et on n’en parle plus ! Du prozac, pour soigner la dépression.
-« Mais quelle dépression docteur ? Je ne suis pas dépressive, j’ai mal à la tête. Vous m’expliquez … »
Les mois suivants, l’armoire à pharmacie ne m’est plus étrangère. Les tubes se vident et se remplacent. La douleur persiste. A chaque réveil mon attention vient se porter sur mon front, vérifiant machinalement l’existence du mal. La douleur semble dangereusement s’y plaire. Je suis devenue depuis ce jour-là prisonnière. A ma tête, un boulet de forçat. J’avais 20 ans. [/vc_column_text][vc_column_text]
26 ans en quelques phrases
Une maîtrise de psychologie, des années à butiner dans différents univers professionnels, un garçon, Mattéo de 17 ans. Nous vivons dans
un appartement à Toulouse dans un nouveau quartier du centre ville où nous avons aménagé depuis peu. Séparée du papa depuis plusieurs
années, Antonio, mon chéri est entré dans ma vie il y a presque 3 ans avec ses deux jeunes enfants.
Si je devais vous parler de moi en quelques mots, je vous dirai que j’aime la fantaisie, la nouveauté, la différence, le délicat, nager, me
plonger dans un roman et n’avoir qu’une seule hâte de m’y remettre pour la suite et … la fin. Viiite.
J’aime les défis, l’esthétique, la lune, rire, la photographie, la gourmandise (« un cornet avec deux boules : chocolat piment
d’Espelette et citron vert), me bagarrer, l’art, rêver, et tellement encore plus … mais chut … ! 🙂
Inspirer et vous faire gagner du temps
L’idée ici n’est pas de s’attarder sur la souffrance que la douleur chronique engendre, la détresse parfois extrême, la solitude, le combat quasi-quotidien, l’impuissance que vous devez tous ressentir par vagues en traversant cette épreuve. Non, même si bien évidemment cette souffrance pourra être exprimée sur le site.
L’idée est plutôt de vous encourager à percevoir d’autres alternatives, de vous positionner un pas de côté, de vous interroger, d’initier une prise de recul face à la douleur mais aussi de vous inspirer, de vous égayer.
Et je l’espère, de vous faire gagner du temps.
Une douleur qui fait grandir
J’ai eu beaucoup de mal avec l’idée que cette douleur pouvait me tirer vers le haut .. et pourtant .. Je me sens aujourd’hui beaucoup plus créative, inventive. Ainsi j’ai du évoluer, tester, prendre des risques, patienter, me ramasser, me relever, me ramasser encore et me relever encore …J’ai grandi en acceptant les limites imposées par la douleur (même si j’ai parfois du mal encore). Enfin j’ai grandi en me plongeant dans le quotidien, dans le présent. Ça peut sembler conceptuel dit comme ça, huum… je développerai ailleurs.
Accepter de composer avec la douleur a été un choix qui me fait du bien. Et j’aimerais vous partager, j’aimerais que nous partagions tous ensemble ce qui nous fait du bien.
Mais pourquoi la douleur est-elle toujours là ? Me direz vous ..
Je ne sais pas. Des choses encore à apprendre sur moi, sur la vie. Je poursuis …
Et sur ma route, Muriel et son projet que je soutiens ++++.
Muriel à qui j’ai envie de faire gagner du temps …
[/vc_column_text][/ultimate_exp_section][/vc_column][/vc_row]