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Soutenez Couleurs Chroniques ! Vos dons aident à partager des infos essentielles sur la douleur chronique, sans pub
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Ce site internet, je le vois comme un jardin, en constante évolution : je plante des graines, j’arrose, j’arrache les mauvaises herbes mais aussi parfois les plantes qui n’ont pas donné ce que j’espérais. Et là j’ai beaucoup à défricher… et plein de nouvelles fleurs à planter ensuite !
Je parle donc ici de mon expérience personnelle mais surtout je souhaite partager les ressources qui me paraissent les plus sérieuses possibles. J’ai suivi de longues études scientifiques, et aujourd’hui je reprends une nouvelle formation sur la crédibilité des publications en santé et dans la recherche biomédicale. L’éthique et l’esprit critique me tiennent énormément à cœur, au point de regretter d’avoir écrit certaines choses dans mes anciens articles. J’ai été trop naïve et enthousiaste, j’en suis désolée. J’ai l’intention de rectifier cela au fur et à mesure que le site reprendra vie.
Je compte bien sûr garder une approche scientifique, centrée principalement sur le modèle Bio-Psycho-Social (expliqué à la fin de cette page !) pour la douleur mais aussi pour d’autres problèmes chroniques.
Je souhaite que mes articles cultivent un état d’esprit positif et bienveillant. J’ai l’espoir de responsabiliser sans culpabiliser. Ne pas chercher à convaincre mais donner à réfléchir, ouvrir des pistes. Il n’y a rien à vendre ici, ni publicité. Pour en savoir plus, voir A propos de Couleurs Chroniques.
Parmi les thèmes que je veux partager, il y a
J’ai écrit énormément de Posts pour Facebook pendant presque 4 ans, sur la page publique Couleurs Chroniques et surtout dans le groupe privé Couleurs Chroniques. Mais je me suis rendue compte que Facebook – et les réseaux sociaux en général -, ce n’était vraiment pas bon pour moi à haute dose.
J’ai commencé à critiquer Facebook dans le groupe privé Couleurs Chroniques, et j’ai été censurée 😅. Facebook a bloqué tous les commentaires et effacé certains de mes posts. Pas grave car je sauvegardais déjà sur le site internet, mais ça m’a poussé à commencer ma désintox ! Plus rien n’est publié dans le groupe Facebook depuis le 29 Février 2024.
A présent j’écris pour le site internet Couleurs Chroniques, qui m’appartient et est sans publicité. Cela me permet d’être indépendante des réseaux sociaux – et des likes – et de conserver et trier tous mes écrits comme je le veux.
Ici personne n’essaie de voler votre attention le plus longtemps possible pour la revendre à des annonceurs. Je me pose en effet énormément de questions éthiques depuis des mois, et je souhaite que mon site internet soit aligné avec mes valeurs : gratuit, sérieux, authentique, bon pour moi… et pour vous !
Cela a un prix, et j’ouvrirai bientôt une demande de dons pour m’aider à financer l’hébergement, la maintenance et l’amélioration du site. J’espère que vous me soutiendrez dans cette démarche 😊
La fin du groupe Facebook n’est donc absolument pas la fin de Couleurs Chroniques. C’est au contraire une évolution mûrement réfléchie vers un projet plus abouti et authentique, avec notamment le blog, une mise à jour complète du site internet, de longs témoignages de patients et des interviews de médecins et chercheurs, la participation à un réseau doté d’une véritable charte éthique basée sur la science…
Je n’ai pas arrêté la page Facebook publique Couleurs Chroniques. J’hésite à la continuer, je ne sais pas encore comment ça va évoluer. C’est clair qu’elle est en sursis actuellement.
D’un côté, j’ai envie de me protéger de l’impact nocif qu’ont sur moi les réseaux sociaux : perte de mon attention et de mon temps, confusion et fatigue, recherche inconsciente des gratifications faciles des likes et du scrolling passif – et perte de motivation pour des projets plus difficiles.
De l’autre, je n’ai pas envie de m’isoler complètement et je pense encore que les réseaux sociaux pourraient m’aider à atteindre plus de personne en souffrance. J’attends de voir aussi les retours que j’ai sur la page Facebook, si des personnes s’abonnent et surtout partagent certains de mes articles, ce qui serait une vraie marque d’utilité de la page pour moi (pas les likes).
Je travaille beaucoup à modifier mes fonctionnements en « Tout ou Rien », dans plein de domaines. Une dérive du perfectionnisme qui dans beaucoup de cas n’est pas bonne pour moi. Arrêter le Noir et Blanc, dédramatiser, ne pas diaboliser ni encenser, et mettre des nuances. Alors je me dis que, peut-être, je parviendrais à trouver une relation équilibrée, juste et saine avec les réseaux sociaux dans les mois et années qui viennent…
Je vous invite alors à vous abonner à ma page (et même encore mieux, la mettre dans vos raccourcis pour la consulter directement sans devoir faire défiler votre fil). Et à partager les articles que vous estimeriez bons pour faire connaitre Couleurs Chroniques.
Toutefois le Blog contiendra les mêmes articles, sans publicité. Vous n’avez donc absolument plus à aller sur Facebook pour connaitre les dernières nouvelles de Couleurs Chroniques 😉. Et maintenant chaque billet de Blog est un article du site qui peut-être commenté, comme sur Facebook !
Voici la cagnotte sur Leetchi pour soutenir Couleurs Chroniques (c’est une cagnotte française, les dons se font obligatoirement en Euros)
http://www.leetchi.com/c/soutenir-couleurs-chroniques
J´ai fait le choix d´un site gratuit et indépendant, sans aucune publicité, et tout ce que j’écris pour Couleurs Chroniques est du bénévolat. Comme je l’ai déjà dit, c’est une sorte de thérapie pour moi. Et je ne compte pas mes heures ! J’adore écrire et si ça peut être utile à quelqu’un, j’en serais ravie.
Mais il y a des frais pour ce projet, je paye par exemple l’hébergeur de ma poche chaque mois. Le développement du site, le logo… finalement ça commence à chiffrer. Une petite participation financière pourrait m’aider à limiter ces frais.
Alors si vous pensez que les informations partagées ici et sur Facebook en valent la peine, je vous serais extrêmement reconnaissante de participer pour quelques Euros. Un énorme MERCI d’avance à tous ceux qui soutiendront ce projet .
Soutenez Couleurs Chroniques ! Vos dons aident à partager des infos essentielles sur la douleur chronique, sans pub
La douleur que nous ressentons est toujours produite par notre cerveau, qui intègre en permanence de nombreux facteurs biologiques, psychologiques et sociaux pour décider de l’intensité et de la durée de cette douleur.
Ce modèle Bio-Psycho-Social est aujourd’hui largement reconnu, comme le montre la nouvelle définition de la douleur chronique par l’OMS. Je vous invite à lire cet article Couleurs Chroniques pour en savoir plus. Voici aussi une vidéo explicative en française (de La Chaîne Santé) qui explique l’approche BioPsychoSociale en 5 minutes.
« La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à des lésions tissulaires réelles ou potentielles. La douleur chronique est une douleur qui persiste ou est récurrente pendant plus de 3 mois. La douleur chronique est multifactorielle : des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux contribuent au syndrome douloureux. »
La douleur est « toujours une expérience personnelle qui est influencée à des degrés divers par des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.«
Selon les neurosciences (voir le dossier infos), la douleur est comme un signal d’alarme qui a pour but de nous protéger d’une menace, psychologique ou physique. De nombreuses parties de notre système nerveux autonome et de notre cerveau interviennent dans ce processus inconscient sur lequel nous n’avons pas de contrôle direct.
Mais ce signal d’alarme peut se dérégler dans la douleur chronique, il est devenu hypersensible et nous surprotège. Nous pouvons avoir alors un impact indirect sur notre douleur en modifiant peu à peu le fonctionnement de notre cerveau, en l’entrainant à juger avec plus de justesse les dangers de notre vie et en le rassurant.
Couleurs Chroniques présente différents outils pour diminuer notre souffrance, de l’information à la mise en application. Le dossier En pratique s’articule autour du modèle Bio-Psycho-Social en proposant de jouer sur ces différents facteurs… et en ajoutant une pincée de Joie de Vivre ! A chacun de prendre dans toutes les pistes proposées celles qui lui parlent le plus en ce moment, avec l’espoir qu’elles pourront l’aider à vivre mieux au quotidien.
Des facteurs physiques interviennent bien sûr dans la production de la douleur, en particulier dans la douleur aigue où ils sont souvent prépondérants. Il y a en premier les informations remontants de toutes les parties de notre corps sur d’éventuels dégâts et lésions dans nos tissus (nocicepteurs…).
Mais d’autres facteurs peuvent aussi avoir un impact : notre fatigue, le manque d’exercice physique, des carences alimentaires, le manque de sommeil, les tensions musculaires produites par le stress, des changements hormonaux, une infection / inflammation…
Des traitements médicamenteux ou chirurgicaux, mais aussi une meilleure « hygiène de vie », des techniques de relaxation et d’apaisement, être plus à l’écoute de notre corps et de ses besoins, ou encore certains exercices physiques… Tout cela peut nous aider.
Surtout si on a intégré que l’essentiel est d’apaiser notre système nerveux pour qu’il ne surréagisse pas à des facteurs physiques qui ne présentent pas un si gros danger pour nous.
Ces facteurs prennent souvent une place de plus en plus importante quand la douleur devient chronique, c’est à dire qu’elle dure depuis plus de 3 mois, voire des années. C’est le fonctionnement même du système de production de la douleur par le cerveau qui est alors modifié. L’approche psychologique devient alors essentielle pour modifier ce fonctionnement et les conditionnements qui en découlent (en particulier certains déclencheurs sans danger réel).
Des émotions comme la peur ou la colère, ou encore l’anxiété et le stress que nous ressentons peuvent avoir un impact sur notre ressenti de la douleur et augmenter notre souffrance. Certains fonctionnements peuvent aussi l’entretenir (perfectionnisme, oubli de ses besoins, mauvaise gestion de notre énergie/épuisement, addictions).
Tout ce qui met notre système nerveux en alerte peut alors aggraver notre douleur, comme une alarme déréglée qui sonnerait à la moindre alerte, même bénigne.
Inversement, changer notre état d’esprit, nos croyances, apprendre à nous apaiser et à lâcher prise, peut réduire notre souffrance. La manière dont nous percevons notre douleur est particulièrement importante. On sous-estime souvent l’effet négatif de se crisper sur elle, de la voir comme une ennemie qui occupe toutes nos pensées, nous obsède et surtout nous angoisse.
Au contraire calmer notre système nerveux, lui faire comprendre qu’il n’y a pas de danger réel, peut avoir un énorme effet bénéfique.
Ainsi la neuroplasticité du cerveau rend possible de modifier certains de nos fonctionnements toxiques sur le long terme, et surtout les mécanismes surprotecteurs inconscients de notre système nerveux. L’aide d’un thérapeute formé à l’approche BioPsychoSociale peut aussi apporter un soutien supplémentaire.
Social : facteurs sociaux
Les facteurs sociaux regroupent à la fois les tensions dans notre famille et notre emploi, les relations conflictuelles ou toxiques, les pressions et exigences extérieures qui peuvent mener au surmenage, et tout ce que notre cerveau peut percevoir comme menaçant dans notre environnement.
Plus généralement la manière dont la société et notre entourage reconnaissent ou non notre douleur chronique peut aussi avoir un impact : manque de compréhension et de soutien, culpabilisation, repli sur soi, handicap pour un emploi, réponse inadaptée du système médical, la perte de sens de notre vie.
Un environnement bienveillant, être entouré de personnes qui nous soutiennent, voir notre douleur reconnue avec compassion, continuer à avoir des projets et des activités (adaptés à notre situation), une vie qui a du sens : tout cela peut impacter positivement notre ressenti de la douleur, et surtout comment nous vivons avec.
Le plus important est de retourner à la vie, que la douleur y prenne le moins de place possible, et de rassurer notre système nerveux que c’est réellement bon pour nous, et surtout pas aussi dangereux qu’il le croit !