Beaucoup de douceur et de calme 

pour retrouver confiance et sécurité

 
S’apaiser est souvent la première étape selon moi : impossible d’apprendre, de réfléchir à nos fonctionnements, d’affronter nos difficultés ou d’apprécier les couleurs de notre vie quand on se sent dépassé, que c’est trop dur, que la souffrance est trop grande. Et on y reviendra probablement régulièrement, car la vie finit toujours par nous amener des contrariétés et des épreuves.
 
Voici donc quelques idées pour s’apaiser, chacun pouvant bien sûr piocher dedans ce qui lui semble adapté à son cas, selon les jours et les situations. Pas de recette miracle, juste des pistes à tester !
 
Selon les cas, on aura peut-être besoin de commencer par libérer les tensions qui sont en nous, qu’elles soient dues à de nouveaux symptômes, des épreuves stressantes, à trop de pression, de la colère, de l’énervement, de la peur…
 
Mais parfois il n’y a rien que l’on puisse faire, on ne peut qu’attendre que la crise passe, en la rendant la moins désagréable possible par des « distractions« , jusqu’à l’oublier complètement dans certains cas !
 
Quand c’est possible, que les tensions ou la souffrance ne sont pas trop fortes, c’est en se créant une « bulle de calme » que l’on trouvera peut-être enfin la détente et la relaxation dont on a tant besoin.
 
Enfin il y a le réconfort que l’on peut s’offrir à soi même (ou que d’autres peuvent nous donner), avec de l’amour, de la sécurité, de la confiance et en relâchant la pression et la critique…
 
Une fois apaisé, quand on a pris du recul, que notre système nerveux est moins en alerte, il est alors plus facile d’aller à la rencontre de nos sensations positives, de la joie, mais aussi de nos émotions et de réfléchir aux fonctionnements et situations qui nous ont mis en alerte. C’est alors que la page Infos peut aussi être utile.
 
Photo par Sage-Friedman sur Unsplash.

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La Marche Apaisante

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Ecrire une lettre pour s’apaiser

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Libérer les tensions

Pour s’apaiser, la première étape est parfois de libérer les tensions qui se sont accumulées à la fois dans notre corps et notre esprit. Des tensions multiples, qui peuvent être dues à la pression que l’on se met soi même ou que notre environnement et notre entourage nous mettent (le « stress »). 

Nos tensions peuvent aussi être directement liées à l’arrivée de nouveaux symptômes ou une augmentation de problèmes existants – ou leur retour après une accalmie. Il est assez normal alors de commencer par éprouver de la peur/inquiétude et de la colère/énervement.

Nos « tensions » peuvent aussi être dues à notre anxiété, ou une colère que l’on a réprimée, des conflits, un sentiment d’injustice. Ou encore une épreuve de la vie, des contraintes inattendues, des déceptions.

Enfin notre quotidien peut-être truffé de micro-tensions qui ne nous paraissent pas si graves mais qui pourtant mettent notre système nerveux en alerte permanente, comme un emploi du temps très chargé…

Libérer les tensions par le corps

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Par des exercices physiques adaptés à notre état : marche, vélo, natation, yoga…Tout ce qui peut nous faire du bien ! Et aussi la danse, la zumba… En musique, c’est parfois encore plus libérateur.

Quand j’ai des insomnies / jambes sans repos, danser seule en pleine nuit dans un coin tranquille est ce qui me fait le plus de bien – les écouteurs sur les oreilles bien sûr…

L’environnement peut avoir aussi un rôle très bénéfique : marcher dans la nature m’apaise beaucoup plus qu’en ville. 

Mais pas forcément besoin de faire beaucoup d’efforts : je trouve que le simple fait de se baigner, de « faire l’étoile » dans l’eau (piscine, mer, bain…) fait partir beaucoup de mes tensions !

Libérer les tensions par l'écriture

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C’est un des outils de base proposé par Nicole Sachs : le Journaling. Chaque jour pendant 20 minutes elle propose d’écrire tout ce qui nous vient, sans aucune retenue, dans un document qui sera jeté / effacé. Ce peut être sur un sujet qui crée des tensions en nous ce jour-là, ou quelque chose de réprimé depuis longtemps. Jonathan Lehmann appelle ça « sortir ses poubelles mentales » grâce à ses 3 « pages du matin ». 

On peut aussi écrire une lettre (qu’on n’enverra pas) à une situation ou une personne qui nous ont blessé, énervé, ou qui provoquent de la culpabilité en nous. L’écriture m’aide souvent à m’apaiser -j’utilise aussi mon « Bujo » pour noter les choses que je veux garder. Quand mon « détecteur de problèmes » est à fond, je fais aussi une liste – que je reprendrais une fois apaisée. Souvent pour me rendre compte que ce n’était pas si grave que ça !

 

La parole qui libère

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Exprimez à voix haute ce que l’on ressent peut être libérateur, notamment pour les émotions. C’est une alternative que je préfère à l’écriture quand je suis seule, en particulier pour exprimer « sainement » ma colère.

Pouvoir se confier à une personne de confiance (ami, psy…), en se sentant accepté, compris peut aussi permettre de s’apaiser – et nous aider à prendre du recul et dédramatiser. Un thérapeute pourra de plus nous faire comprendre certains points et approfondir d’où viennent toutes ces tensions.

Mais parler, c’est aussi communiquer des choses importantes pour nous. Notamment fixer des limites, éclaircir des points, dire « Non »… avec fermeté mais sans agressivité. C’est souvent inconfortable sur le moment, surtout quand on est un « people pleaser », mais on se sent libéré ensuite. Et c’est aussi ça, prendre soin de soi !

 

Distractions et plaisirs

Ce diaporama du site Retrain Pain Foundation explique bien les bénéfices et l’efficacité des techniques de détournement de l’attention. Ils y détruisent un mythe sur la « distraction » : elle n’est pas juste une fuite qui ne résoudrait en rien le problème de fond, au contraire.

La distraction, ici dans le sens de porter consciemment son attention sur autre chose que la douleur/symptômes/anxiété, plus positif, peut être bien plus utile qu’on le pense. Et avoir un impact réel sur notre cerveau, à court mais aussi à plus long terme – et notre bien-être. Evidement le mieux est de se distraire avec une activité qui nous plait, nous fait plaisir.
 
Mais même si notre état ne nous permet pas d’en profiter pleinement, cela permet de s’extraire du cercle vicieux peur/douleur, de calmer notre système nerveux. Dans The Way Out, Alan Gordon nous invite ainsi à utiliser sans aucune culpabilité toutes les stratégies que l’on connait pour se distraire et se calmer, il parle d’ « avoidance behavior ».
 
 
 

Apaisement par l'art

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Ecouter de la musique m’aide énormément à m’apaiser. Honnêtement quand je ne me sens vraiment pas bien, avec plein de symptômes inconfortables, il m’est très difficile de faire de la méditation, de l’hypnose ou des activités « calmantes ». En fait ces activités trop douces m’énervent 😅, impossible d’entrer dans ma « bulle de calme » alors.

Mais j’arrive toujours à trouver des musiques qui vont me donner du courage, m’aider à tenir le coup, à évacuer ma peur, mon énervement, ma colère (en dansant parfois, seule !)… et à me calmer. Voici donc ma Playlist « quand c’est dur… », non pas pour vous dire qu’elle vous aidera, mais pour vous suggérer de faire la votre pour les moments difficiles 😉. Les goûts musicaux sont très personnels, chacun trouve ce qui l’inspire à un moment donné. Et ma playlist est entièrement en anglais, les paroles m’inspirent mais peut-être la barrière de la langue peut vous bloquer…
 

D’autres peuvent préférer chanter, peindre, dessiner, jouer d’un instrument, lire, regarder un film…

Evidemment mieux vaut une activité qui nous plaît, voir nous passionne. Et adaptée à notre état du moment.

Plaisirs...

chapitre

Quand on n’est pas bien, qu’on souffre, c’est souvent difficile de trouver quelque chose qui nous fait plaisir. Alors pas besoin de viser haut, peut-être juste suivre son envie du moment. 

Un bain chaud, un thé parfumé, regarder une série qu’on aime bien, jouer à un jeu sur notre téléphone, regarder des vidéos d’animaux ou des sketchs sur YouTube… le tout est d’y trouver un peu de plaisir !

Projets et Passions

chapitre

Si on trouve une activité qui nous fait vibrer, nous passionne, c’est extrêmement précieux, quelle que soit. Quand on ne voit plus le temps passé, qu’on avance sans effort, qu’on en oublie tout le reste… C’est une chance extraordinaire, il faut en profiter. C’est un magnifique outil pour s’apaiser !

Connexion aux autres

chapitre

Echanges bienveillants, câlins, se sentir utile et s’intéresser à quelqu’un d’autre pour moins rester focalisé sur ses problèmes. Et ça peut aussi marcher avec nos animaux de compagnie !

Bulle de Calme

 

Solitude libre, tranquille, un long moment pour soi pour se relaxer et laisser toutes les tensions se dissiper lentement, loin de toute charge mentale. Surtout être sûr de ne pas être dérangé et bannir les écrans…

 

Activités qui détendent

chapitre

Marche, Balnéothérapie, Yoga…

 

Apaiser son corps et son esprit en douceur

chapitre

Relaxation consciente, exercices de respiration, méditation, somatic tracking…

 

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Farniente

chapitre

Se foutre la paix ! Contempler, rêvasser…

Réconfort

C’est l’apaisement cognitif dont parle Alan Gordon dans l’étape 12 de son programme. Des visualisations, des paroles rassurantes…

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S'aimer

chapitre

Self-love. Avoir de l’amour pour soi même pour se réconforter comme on le ferait pour un enfant qu’on aime. Ou s’imaginer réconforter l’enfant qu’on a été – son enfant intérieur… S’aimer tel qu’on est.

Parler à son cerveau, son enfant intérieur, le remercier de nous protéger mais qu’il n’a pas besoin d’en faire autant. 

 

Se sentir en sécurité

chapitre

I am safe = je suis en sécurité

Either way, it’s Going to be Okay. Dédramatiser. Se rassurer, il n’y a pas de danger grave. Calmer l’inquiétude due à l’incertitude (voir l’étape 13 du programme d’Alan Gordon).

Un des points essentiels de beaucoup des approches MindBody : Rassurer notre cerveau primitif, encore et encore…

Retrouver confiance en nous et dans la vie…

Je suis "assez"

chapitre

I am enough. Je mérite le bonheur et l’amour tel que je suis… Je n’ai pas à m’épuiser à prouver quoi que ce soit. J’ai le droit/besoin de me reposer maintenant.

Enlever la pression. Lâcher priser. Se dire qu’on a le temps pour ce qui est vraiment important.

Acceptation totale, tout accueillir, ne plus lutter contre ce quoi on ne peut rien, comprendre que la vie est faite de toutes ces couleurs, tout le temps… Que tout est imparfait et multicolore – moi y compris, et que c’est très bien comme ça !