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J’ai 46 ans. Je ne pensais pas un jour me dire que les années « avec elle » seraient plus nombreuses que celles « sans elle ». La vie est faite d’inattendu.
De toute évidence, cette douleur chronique et visiblement rebelle a bouleversé ma vie. Un jour de printemps 1994. J’avais 20 ans.

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Le 8 mai 1994, c’était un dimanche. 

Le goûter de cet après-midi là fût un comprimé effervescent, une aspirine, me semble-t-il. Je le pris dans un verre d’eau sans pressentir un seul instant qu’il serait le premier de plusieurs centaines à venir. Un mal de tête avait envahi l’arrière de mon front, soudainement. Je me suis plainte à mon amie attendant que le comprimé fasse son effet. 

-« une bonne nuit de sommeil et ça ira mieux demain » me suis-je dit. 

Au réveil, la douleur est identique, ni plus ni moins. Je me lève et me dirige vers l’armoire à pharmacie. Son miroir révèle les traits tirés de mon visage. Je prends une nouvelle aspirine. Le tube est au 3/4 plein. Je ne suis pas une cliente régulière du mal de tête. Le surlendemain pourtant, une aspirine encore. Les jours suivants, la douleur est toujours présente, sans relâche, pesante telle une poutre de gymnaste en travers de mon front. Je commence à m’en inquiéter. Je consulte alors mon médecin de famille.

La première ordonnance est basique. Des anti-douleurs.

De la lamaline associé à de l’advil. La consultation suivante se déroule chez un neurologue de l’hôpital Rangueil, il me prescrit un cocktail de prozac, laroxyl, lexomyl et efféralgan codéine. Un bon shoot et on n’en parle plus ! Du prozac, pour soigner la dépression. 

-« Mais quelle dépression docteur ? Je ne suis pas dépressive, j’ai mal à la tête. Vous m’expliquez … » 

Les mois suivants, l’armoire à pharmacie ne m’est plus étrangère. Les tubes se vident et se remplacent. La douleur persiste. A chaque réveil mon attention vient se porter sur mon front, vérifiant machinalement l’existence du mal. La douleur semble dangereusement s’y plaire. Je suis devenue depuis ce jour-là prisonnière. A ma tête, un boulet de forçat. J’avais 20 ans. [/vc_column_text][vc_column_text]

27 ans en quelques phrase

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Une maîtrise de psychologie, des années à butiner dans différents univers professionnels, un garçon, Mattéo de 17 ans. Nous vivons dans
un appartement à Toulouse dans un nouveau quartier du centre ville où nous avons aménagé depuis peu. Séparée du papa depuis plusieurs
années, Antonio, mon chéri est entré dans ma vie il y a presque 3 ans avec ses deux jeunes enfants.

Si je devais vous parler de moi en quelques mots, je vous dirai que j’aime la fantaisie, la nouveauté, la différence, le délicat, nager, me
plonger dans un roman et n’avoir qu’une seule hâte de m’y remettre pour la suite et … la fin. Viiite.
J’aime les défis, l’esthétique, la lune, rire, la photographie, la gourmandise (« un cornet avec deux boules : chocolat piment
d’Espelette et citron vert), me bagarrer, l’art, rêver, et tellement encore plus … mais chut … ! 🙂

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Inspirer et vous faire gagner du temps

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L’idée ici n’est pas de s’attarder sur la souffrance que la douleur chronique engendre, la détresse parfois extrême, la solitude, le combat quasi-quotidien, l’impuissance que vous devez tous ressentir par vagues en traversant cette épreuve. Non, même si bien évidemment cette souffrance pourra être exprimée sur le site.

L’idée est plutôt de vous encourager à percevoir d’autres alternatives, de vous positionner un pas de côté, de vous interroger, d’initier une prise de recul face à la douleur mais aussi de vous inspirer, de vous égayer.

Et je l’espère, de vous faire gagner du temps.

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Une douleur qui fait grandir

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J’ai eu beaucoup de mal avec l’idée que cette douleur pouvait me tirer vers le haut .. et pourtant .. Je me sens aujourd’hui beaucoup plus créative, inventive. Ainsi j’ai du évoluer, tester, prendre des risques, patienter, me ramasser, me relever, me ramasser encore et me relever encore …J’ai grandi en acceptant les limites imposées par la douleur (même si j’ai parfois du mal encore). Enfin j’ai grandi en me plongeant dans le quotidien, dans le présent. Ça peut sembler conceptuel dit comme ça, huum… je développerai ailleurs.

Accepter de composer avec la douleur a été un choix qui me fait du bien. Et j’aimerais vous partager, j’aimerais que nous partagions tous ensemble ce qui nous fait du bien.

Mais pourquoi la douleur est-elle toujours là ? Me direz vous ..

Je ne sais pas. Des choses encore à apprendre sur moi, sur la vie. Je poursuis …

Et sur ma route, Muriel et son projet que je soutiens ++++.
Muriel à qui j’ai envie de faire gagner du temps …

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